Partager l'article ! Urgence sociale, le changement c’est quand ?: L’édition locale de Nice-Matin consacre une double page à l’urgence social ...
Gérard PIEL
Conseiller régional - Président du Groupe Front de Gauche
Conseiller municipal d'Antibes
P.V. intégral des séances
L’édition locale de Nice-Matin consacre une double page à l’urgence sociale, le travail des personnels, des bénévoles, des tranches de vie des gens en galère… Le même jour, le Secours catholique publie son bilan de la misère. Accablant ! Par exemple, près de 9 millions de pauvres en France, près de 50% des chômeurs non indemnisés alors qu’ils n’étaient que 40% en 2001 …
Tout cela vous pourrez le lire dans l’Humanité. La brutalité des chiffres et des pourcentages mais aussi des exemples qui démontrent que personne n’est à l’abri.
Dans les Echos, le Figaro, vous lirez la grande satisfaction des grands patrons qui ont vu progresser leurs salaires, leurs stock-options et autres rémunérations.
Toute la presse relatera certainement le scandale des 800 millions promis à Ecomouv’, entreprise privée dont Sarkozy et son ministre des Transports Mariani en avaient fait un collecteur d’impôts ! Nouveau scandale d’état prévisible et révélé que parce que les Bretons ont dit Non ! Sans cela, Ecomouv’ aurait collecté l’impôt en prélevant sa dime au passage et on peut s’interroger si d’autres de « nos ministres intègres sarkoziens » n’auraient pas aussi profité de cette ignominie.
Vous me direz, tout cela n’a ni queue ni tête, qu’il n’y a pas de rapport… Le rapport c’est le fric et l’utilisation qui en est fait. Le problème c’est la répartition des richesses, le problème c’est que le candidat Hollande dans un meeting enflammé avait pointé l’ennemi « mon véritable adversaire c’est le monde de la finance. » et qui, dès son élection, a fait le contraire de ses promesses.
Tant que c’est cette politique qui sera appliquée, la presse relatera des situations scandaleuses, celles des pauvres, des travailleurs et celles des grands patrons, des financiers, les deux bouts du fil de « la lutte des classes ».
Pour poursuivre notre action sans concession nous avons besoin que vous preniez toute votre place dans l'élaboration, la construction d'un projet pour notre ville d'Antibes-Juan les pins...
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