Eau

Mercredi 7 juillet 2010 3 07 /07 /2010 08:50

robinet
Il s’agit de refuser la marchandisation de l’eau et d’aller vers un partage équitable de la ressource dans le monde en luttant pour élever l’eau au statut de bien commun de l’humanité. Il faut pour cela gagner les bases institutionnelles d’une gestion de l’eau dégagée des impératifs de rentabilité.


Cet objectif concerne tous les niveaux : national, européen, mondial. Il implique notamment dans les différents textes (traité international, traité européen et directives, loi française) :
*   la reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit humain inaliénable ; avec la définition d’un minimum journalier auquel a droit chaque être humain et donc l’interdiction des coupures et la mise en place de tarifications sociales ;
 *  l’affirmation que le sort de l’eau ne peut plus se décider en dehors des populations, et donc du rôle primordial des citoyens dans la définition et l’organisation du service ;
*   l’affirmation de la responsabilité des pouvoirs publics en matière de financement des investissements nécessaires; concernant celui-ci, sa charge peut être supportée par les pays riches à travers les 0,7% de la contribution publique des pays développés au titre de l’aide au développement, la taxe Tobin et la taxation des eaux minérales et autres boissons des grands groupes ;
un prélèvement sur 15 ans de 1 % des budgets d’armement qui dépassent chaque année au niveau mondial les 1000 milliards de dollars et qui permettrait de construire les infrastructures d’eau et d’assainissement nécessaires dans les pays du sud.


Engager la ré-appropriation publique de l’eau
Il est urgent de renforcer la maîtrise et le contrôle public du secteur de l’eau et des déchets par la mise en place d’un véritable service public décentralisé, renforçant les pouvoirs des collectivités locales, et sur lequel semblent converger les projets mis en débats par les forces de gauche.
Il s’agit de mettre en oeuvre une véritable politique nationale de l’eau sous contrôle démocratique, affranchie des normes de rentabilité financière, inscrite dans la préservation de l’environnement, soucieuse de l’aménagement du territoire et capable de garantir sur l’ensemble du territoire l’égal accès de tous à une eau de bonne qualité et à un tarif transparent.


Cela passe par plusieurs types de mesures :
-   la création d’une Agence nationale de l’eau pouvant assister les élus en termes d’expertise ; cette agence serait par conséquent dotée des capacités scientifiques, techniques, financières et humaines nécessaires ; elle veillerait aux péréquations nécessaires à l’harmonisation des tarifs ; elle aurait des déclinaisons par bassin hydrographique régional qui est le niveau le plus pertinent pour assurer une gestion publique et un contrôle citoyen ;
-   il y a également besoin d’offrir aux collectivités une alternative à la mainmise des groupes privés ; cela justifie la création d’un opérateur public qui soit une véritable référence en matière de service offert et de démarche industrielle ; c’est dans ce but qu’il faut envisager la création d’une entreprise publique démocratique et décentralisée à l’échelle des bassins ;
la nationalisation de Véolia environnement permettrait de constituer ces deux structures en y répartissant le potentiel humain et technologique ;
le rôle des associations dans les commissions consultatives doit être renforcé afin que les usagers soient associés aux décisions portant sur l’évaluation des besoins, la gestion qualitative de l’eau aussi bien en amont (assainissement et protection des captages) qu’en aval (retraitement et rejets) et la tarification.

Par Gérard PIEL - Publié dans : Eau
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Jeudi 8 juillet 2010 4 08 /07 /2010 14:38

L’eau bien commun de l’humanité n’a pas de prix.


C’est ce que nous avons dit collectivement, élus et militants communistes, du Parti de Gauche et d’Europe Ecologie, rassemblés pour donner à voir l’action des « porteurs d’eau ».


J’en ai profité, avec mes camarades des Bouches du Rhône, pour rendre public une déclaration du PCF où nous faisons des propositions pour une autre gestion de l’eau.
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Par Gérard PIEL - Publié dans : Eau
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Mardi 3 août 2010 2 03 /08 /2010 09:52

Depuis l’élection d’Evo Morales à la présidence de la Bolivie, celui-ci a fait une priorité du vote d’une résolution reconnaissant l’eau potable comme un droit humain.
C’est fait !
122 pays ont voté, fin juillet, un texte qui valide le droit universel à l’eau.

L’eau n’est pas une marchandise, c’est un bien constitutif de la vie. Elle doit être gérée dans l’intérêt général.

Nous avons un outil politique supplémentaire pour extirper des mains des marchands et des multinationales, la gestion et la distribution de l’eau mais aussi son assainissement afin que nous laissions à nos enfants un bien de qualité.
Les enjeux sont énormes pour nous qui luttons pour une transformation sociale et écologique. Il ne peut y avoir de profit lié à l’eau.
Par exemple, l’idée que le Front de Gauche a portée  pendant la campagne électorale des régionales : le droit à chaque personne de disposer de 40 litres d’eau par jour, ce n’est pas utopiste mais réaliste et juste.
Aujourd’hui, dans une ville comme Antibes, que vous utilisiez l’eau pour boire, pour l’hygiène ou remplir une piscine, vous payer le même tarif.
Cela bien sûr pour le plus grand profit de Veolia et autres Suez - Lyonnaise…

Les rencontres déjà effectuées à Martigues, à Brignoles, à Port St Louis ou à venir comme à Barjols ou à Digne, les discussions avec Michel Partage, avec les « porteurs d’eau » de Danièle Mitterrand, la volonté partagée de nombreuses communes de notre pays de re-municipaliser la gestion de l’eau et de l’assainissement, place notre région et son Etablissement régional public de l’eau et de l’énergie en pointe sur ce dossier.

Le choix de la majorité (excepté Europe – Ecologie) de participer au Forum mondial de l’eau en y portant cette volonté de réappropriation publique de bien commun, y compris à travers la résolution de l’ONU, y compris dans la délibération adoptée par notre volonté de participer au Forum alternatif, le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur sera, de  fait, le trait d’union entre la grande messe internationale et la réflexion des ONG et autre alter…

Par Gérard PIEL - Publié dans : Eau
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Mercredi 1 septembre 2010 3 01 /09 /2010 08:15

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En cliquant ici vous découvrirez la proposition de loi déposée par les députés communistes.

Le travail législatif progressiste qu’ils ont effectué va trouver sa concrétisation à l’automne avec la présentation  de cette proposition qui devrait être approuvée.

Dans une période où la gauche cherche des propositions, où la droite s’échine à casser toutes références sociales, le vote de cette loi sera une grande victoire.

Par Gérard PIEL - Publié dans : Eau
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21e Fête de la Mer

Samedi 4 septembre sur la plage de la Brague à Antibes

18h30 : rencontre-débat "des propositions pour une alternative à gauche"

20h : apéritif offert par la section

20h30 : Repas poisson 110

 

Télécharger le tract.

Mon agenda

Samedi 4 septembre

  • Nice - 14h : manifestation contre la xénophobie d'état
  • Antibes - 18h : 21e Fête de la mer - 18h30 Débat "quelles propositions pour une alternative à Gauche"

Lundi 6 septembre

  • Marseille - 10 h : Comité de pilotage Mission Eau

Mardi 7 septembre

  • Nice - 10h : Manifestation contre la casse sociale et la réforme des retraites

Vendredi 10 - Samedi 11 et dimanche 12

  • Paris : Fête de l'Humanité

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