Vendredi 23 octobre.
Après un arrêt à proximité de la gare de Biot où j’ai pu constater les carences du chantier de la 3e voie qui se déroulent sans aucune précaution sur plusieurs dizaines de mètres, j’ai rejoint mes
collègues Adeline Mouton, Christine Mirauchaux, Anne-Julie Clary et Edgar Malaussena pour une conférence de presse à l’antenne du Conseil régional.
Nice-Matin, le Patriote, France Bleu azur, la Tribune étaient présents. Bien sûr, les questions sur les carrences de la SNCF ont été nombreuses.
J’ai fait le point sur l’engagement du Conseil régional Provence Alpes Côte d’azur dans les Alpes-Maritimes :
43 gares – 30% du trafic régional – 30% de la carte solidarité.
Le nombre de voyageurs sur
Cannes – Nice 7 400 000 par an,
Nice –Vintimille 8 100 000 et
Nice – Breil 340 000.
Pour les Chemins de fer de la Provence 60 km de lignes dans le 06 avec 29 points d’arrêt et
500 000 voyageurs par an.
Aujourd’hui, la carte Optima est utilisée par 6 000 usagers.
Le contrat de projets 2007-2013 : 3e voie entre Antibes et Cagnes sur Mer, en cours.
Modernisation Nice – Breil, en cours.
Modernisation et développement des Chemins de fer de la Provence, en cours.
Amélioration de la capacité Cannes – Grasse :
L’offre TER : 36 entre Cannes et Grasse
26 entre Drap et Nice
112 entre Cannes et Nice + 16 Cagnes – Nice
101 entre Nice et Vintimille
12 entre Nice et Breil
soit
224 TER alors qu’en 1998 il n’y en avaient que 92 !
Avant de rejoindre Breil pour un Comité de ligne, nous avons
rencontré Marc Morini, maire de Drap, à la gare de Drap et ensuite sur l’emplacement de la future halte du lycée avec certains de ses adjoints et Germain Nallino des Amis du rail. Nous avons fait
le point sur ce dossier.
18h en gare de Breil, j’assiste au transfert des collégiens
internes dans le TER, tout va bien.
18h30 Breil, près de 100 personnes pour le Comité de ligne où doit être évoqué l’arrêt de la desserte directe Cuneo – Nice par Trenitalia.
Le maire de Breil ouvre la réunion où la décision des italiens fait l’unanimité contre elle.
Je rappelle les courriers du président Michel Vauzelle au ministre des affaires étrangères ainsi qu’aux responsables italiens.
J’annonce que je rencontrerai mes collègues du Piémont et de Ligurie mais en dernier ressort ce problème est lié à la convention franco – italienne de 1970 et seule une décision des états peut y
remédier. Sarkozy et Berlusconi n’en ont rien à faire de la voie ferrée !
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