Avec la loi Bachelot, l’opacité va être la règle de gestion des établissements
hospitaliers, le Conseil d’administration sera dissout et remplacé par un directoire où les syndicats ne seront plus représentés et où les élus auront la portion congrue, trois au lieu de cinq !
Suivant les établissements, seuls resteront les élus représentant les communes.
Mais puisqu’il reste encore un peu de démocratie et de transparence, je reviens sur le bilan social 2008.
Une des premières données choquantes est l’augmentation importante des maladies et des accidents du travail.
- Les maladies dites « ordinaires » 567 au lieu de 129 en 2007
- Les accidents du travail 14 contre 4 en 207.
- L’effectif de l’hôpital est en baisse : 1 241 agents au lieu de 1 262 en 2007.
- Les personnels titulaires baissent de 3,4% tandis que les agents contractuels augmentent de 9,25%
- Le nombre de jours d’absence pour maladies professionnelles explose : 578 jours au lieu de 74.
Autre document important, le rapport de gestion 2008 :
- 44 642 patients ont été reçus en 2008, ils étaient 46 548 en 2007
- Les urgences continuent de progresser de + 5,47%
- 48,48% des patients sont originaires d’Antibes
Le bilan de la politique de management fait ressortir comment la direction privilégie les heures supplémentaires à l’intérim.
Pour le service psychiatrique, l’obtention d’une consultation prend
trois mois, Il manque de lits et le service est surchargé dans des locaux qui devraient être fermés !
Par Gérard PIEL
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Publié dans : Antibes-CASA
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