Réouverture des Chemins de fer de la Provence (CP)
Beaucoup de satisfaction mais aussi d’émotions ont marqué la journée du 4 juin où la ligne Nice – Digne a été rouverte.
Il était important que cette manifestation soit placée sous la présence effective du président du Conseil régional PACA et du préfet de Région. Celui-ci était accompagné du préfet des Alpes-Maritimes, de la préfète des Alpes de Haute-Provence et du sous-préfet de Castellane. Ces présences et les discours prononcés à Annot laissent augurer une nouvelle phase de modernisation, dans le bas de la ligne avec l’électrification entre Nice et Plan du Var mais aussi sur le reste de la ligne dont on voit bien que la mise en sécurité doit être poursuivie d’une part pour réduire les risques d'éboulement mais aussi pour contrer l’affouissement du Var.
La ligne est sauvée ! Il reste, et ce n’est pas gagné, à en faire un axe essentiel et incontournable entre Nice et Digne.
Pour ma part, j’ai apprécié que ce soit mon camarade Jean Cavallaro, responsable syndical CGT, membre du Conseil d’administration de la Régie régionale des transports, qui conduise la rame.
Ainsi un maillon essentiel des CP était représenté. Je veux bien sûr parler des cheminots. Il reste à prendre encore mieux en compte l’autre partie du trio (Cheminots, élus) les usagers !
Monsieur le préfet de Région a laissé entrevoir une possible inscription dans le cadre du Contrat de plan (s’il en reste un !) de la ligne en l’occurrence la partie niçoise. Cela n’est pas suffisant, peu importe si l’état finance un tronçon et les collectivités les autres, c’est l’intégralité de Nice à Digne qui doit être définitivement réhabilitée.
Voilà un bel exemple de limite de la casse territoriale d’ Hollande car sans les départements et en particulier celui des Alpes de Haute-Provence que deviennent les CP ?