Mercredi 23 décembre 2009
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Faire de la politique autrement, cette
rengaine utilisée de Bayrou à Cohn-Bendit en passant par Royal est devenue un leitmotiv chez ceux et celles qui se targuent de social, réformisme, libéralisme écolo bobo.
Le problème c’est qu’il est dur, très dur, de passer du leitmotiv à la concrétisation. Pourtant, les communistes, vous savez ces militants à l’ancienne, dépassés, ringards, et bien les communistes
y arrivent !
Par exemple, mardi 22 décembre, ils ont sillonné Antibes, Vallauris, Nice et La Trinité. Ils ont mis en action ce qu’ils portent en propositions.
En réalité tout a commencé lundi matin sur l’autoroute enneigée, givrée au milieu des semi-remorques en portefeuille, trois camions rejoignent le Vaucluse. Dans celui d’Antibes, Jamel, Claude et
Roman (trois générations de cocos). A Cavaillon, ils chargent les pommes, une tonne par camion, conditionnées par 3 Kg puis, dans l’après midi, les salades, 200 par camion car il gèle.
Lundi 19h de retour à Antibes, ils peuvent se reposer car mardi à 9h nous commençons la vente par les HLM St Claude : 0,50 centimes la salade (2€ à Carrefour) et 2€ les 3Kg de pommes (2€ le Kg à
carrefour).
Jean, Jamel, Nicole, Michelle, Cécile, Claude, Gérard, Danielle, Alain, Paul… vont rejoindre le Pont Dulys puis les Châtaigniers puis le Laetitia expliquant les circuits courts, les revenus des
paysans, le scandale des grandes-surfaces.
Faire de la politique autrement c’est aussi un bon apéro et un casse-croûte, alimentaire et politique !
Puis dès 14h à la permanence ça repart, pommes et dossiers DALO, salades et manque de chauffage au Laval…
La pluie, le froid, etc.
La veille au conseil municipal, le député – maire nous avez traités de démagogues. Dommage qu’il n’ait pas fait un bout de chemin avec nous, il aurait remis les pieds et peut être un peu plus, dans
la réalité.
Et comme il y a toujours un surplus de pommes, c’est les Restos du cœur, vous savez ces bénévoles « un peu
illuminés » qui pourront en faire profiter,
ceux et celles qui pourront ainsi gouter les bonnes pommes du Vaucluse.
En deux jours, une douzaine de militants et de militantes ont fait de la politique autrement, au-delà des incantations, des déclarations.
Victor Hugo a dit « ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».
C’est juste cela.
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