Mardi 9 février 2010
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La dernière session du mandat s’est déroulée hier à Marseille. L’assemblée plénière puis la commission permanente ont été l’occasion des débats ultimes en particulier sur le budget 2010.
Celui-ci a donné l’occasion de redessiner les lignes politiques de gauche à droite.
Jean-Marc Coppola pour le groupe communiste a expliqué notre vote positif mais aussi pourquoi il faudra dès le mois d’avril faire un budget rectificatif qui prenne en compte la crise sociale et
écologique, qui soit en rupture avec la régression sociale de Sarkozy.
Le PS, dont les défections comme Nadine Peris passée au MoDem étaient absentes, a bien sûr voté ce budget.
Les Verts plus divisés que jamais entre ceux qui restent, ceux qui sont devenus « indépendants », ceux qui ont rejoint le PS ou le MoDem, ont exprimés dans leur vote ces divisions.
Ils ont tous voté contre le budget de l’aéroport d’Avignon dont j’avais pris la peine de souligner l’impact important pour l’emploi avec le projet Pégase que je développe avec Frédéric Meyer,
conseiller régional délégué, celui-ci a d’ailleurs démontré leurs contradictions car on ne peut demander la suppression des avions et les utiliser par exemple pour rejoindre Copenhague et
participer à la mascarade de décembre 2009 !
Madame Levraud a parlé au nom du MoDem. Elle a donné ses raisons (politiciennes) de ne pas voter ce budget ainsi la position du MoDem est claire et sans ambiguïté, à droite !
L’UMP qui s’est délitée au fil de la journée finissant avec deux élus en commission permanente avait comme porte-parole Thierry Mariani. Je dois dire qu’avec ce personnage on n’est pas surpris,
tout se passe au niveau des pâquerettes, dans la pire dialectique sarkozienne. Une nouvelle fois, il a attaqué le Conseil régional sur le fonctionnement des TER ignorant la SNCF, donnant des
chiffres faux, des pourcentages fantaisistes, assénant mensonges et contrevérités. Il a réussi a rabaissé le débat ce qui a obligé le groupe communiste à sortir de l’hémicycle pour protester contre
sa diatribe. Bizarrement certains socialistes comme Patrick Allemand prenaient plaisir à ce comportement lamentable et en ont rajouté.
Le budget a donc été voté par le PC, le PS et par une partie des Verts.
Pour notre part, nous n’avons pas voté un rapport qui venait en soutien aux Conseils de développement des pays, des communes, des agglomérations dont le projet de loi de casse territoriale prévoit
la disparition car il proposait les conseils de développement dans les métropoles.
Pierre Bernasconi a rappelé notre opposition à celles-ci pourtant PS et Verts ont voté ce rapport.
Comme d’habitude les élus UMP ont déserté l’hémicycle après le déjeuner, Jean-Pierre Gonzalez se payant le luxe de ne pas laisser de procuration. Il est vrai qu’il conclue ses six ans de mandat
avec un drôle de record : il n’a assisté à aucune session dans sa totalité et il n’est jamais intervenu !
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