Mercredi 9 à 18 heures avec Nicole, Jamel et Abdel nous commençons la série des porte-à-porte aux Châtaigniers cité gérée par l’OPAC.
Dès le début, l’accueil est chaleureux. Le tract déposé la veille dans les boites aux lettres a été lu et de nombreux locataires nous attendent. Malheureusement le leitmotiv de ces deux heures de rencontre porte sur l’état de délabrement des logements et des parties communes.
Voici des photos accusatrices.
Comment peut-on laisser des hommes, des femmes, des enfants vivre dans ces conditions alors que depuis des mois ils écrivent à l’OPAC, ils alertent ses responsables : humidité, risque de
court-circuit, appartement glacial, c’est la triste réalité pour ces familles qui paient un loyer pour cela !
Deuxième alerte des locataires : il y a encore des logements vacants dont un depuis plus d’un an.
Enfin, nous constatons le mépris pour les familles qui demandent un logement social. Une maman seule avec trois enfants dont une très handicapée, ne se déplaçant qu’en fauteuil roulant. L’appartement que lui a proposé la CASA est bien sûr au rez-de-chaussée mais si les membres de la commission s’était déplacé, ils auraient constaté qu’il y a des marches à gravir que l’appartement est insalubre, il n’y a plus de porte…où est le droit au logement opposable ?
De qui se moque-t-on à la CASA ? Proposer un logement inhabitable pour se débarrasser de cette demande ! La jeune fille handicapée va continuer de descendre les trois étages de son immeuble actuel à dos d’infirmier pour se rendre à l’hôpital. Merci la CASA !
Je ne terminerai pas ce carnet sans évoquer les gâteaux délicieux offerts par la famille B. les boissons de la famille E. et même les fruits de la famille M.
Merci à tous et à toutes.