Depuis le début de l’année, les statistiques concernant l’insécurité dans notre pays sont de plus en plus mauvaises. Le nombre de vols, d’agressions, de cambriolages atteint des records, pourtant
Sarkozy avait promis !
Il en avait fait un argument de campagne électorale, avant d’être élu et depuis, le président de la tolérance zéro stigmatisant les jeunes, pointant les délinquants, défiant les voyous, agit en
véritable shérif national.
Résultat, il n’y a jamais eu autant d’insécurité, il n’y a jamais eu autant de garde-à-vue, autant de personnes emprisonnées, autant de suicides en prison,etc.
A trop vouloir en rajouter sur cette question, Sarkozy et ses amis en oublient des choses élémentaires. Par exemple, avant de valider la mise à disposition des Tasers aux polices municipales,
prévoir la formation de celle-ci. Du coup, le Conseil d’état annule le décret permettant aux policiers municipaux d’utiliser cette arme et, par exemple, la ville de Nice qui a dépensé 1 million 300
000 € pour acheter ces armes doit les laisser au placard.
Bravo à Hortefeux et Estrosi pour leur « vista » !
Hortefeux personnifie à lui tout seul la police de classe que souhaite Sarkozy, immigrés, jeunes, militants syndicaux ou associatifs subissent contrôles et humiliations.
C’est aussi la police qui a pourtant autre chose à faire avec l’augmentation de l’insécurité qui doit rafler les sans papiers y compris les enfants, procéder aux expulsions locatives, surveiller
les entreprises en difficulté et même les évacuer de leurs salariés.
Besson complète le travail de son compère, il annonce avec fierté les chiffres des sans papiers expulsés.
Besson, Hortefeux, Estrosi, la garde rapprochée de Sarkozy, les fidèles et le traître socialiste qui comme l’ont toujours fait les traites accomplissent les basses besognes avec zèle même les plus
inhumaines, les plus scabreuses.
Bien sûr, tous les policiers ne sont pas fiers d’être sous les ordres de ces ministres, beaucoup renâclent devant cette dérive policière. Ces quelques lignes sont pour eux.
La « cigale » aux parents d’élèves, enseignants et personnels de
l’école de Juan Gare qui, malgré les restrictions et fermeture de classe, ont repris le chemin de l’école, comme partout ailleurs.
Commentaires