La lente agonie de l’entreprise STP anciennement CLBI à Cannes La Bocca continue.
Mardi 5 mai le Tribunal de commerce de Cannes à enregistrer les demandes de l’entreprise Ansaldo Breda seule candidate à la reprise, 110 emplois conservés, 81 licenciements, 1 seul marché conservé
avec la RATP !
Mais la DRIRE exige toujours et à juste titre la remise aux normes des bâtiments et Ansaldo Breda ne veut pas prendre en charge ces travaux dont le coût est de 2 millions d’euros.
L’entreprise italienne qui est le mandataire de la RATP face à STP réalise ainsi une bonne affaire en reprenant une entreprise dont elle a facilité la liquidation.
Une nouvelle fois ce sont les travailleurs qui paient les pots cassés.
Ni l’Etat ni la RATP ni le président du STIF (le syndicat des transports d’Ile de France) tous concernés par ce dossier n’ont donné signe de vie.
Mes courriers à Patrick Devedjian soi-disant ministre de la relance, à Pierre Mongin, pdg de la RATP à Jean-Paul Huchon, président du STIF sont restés sans réponse.
Pourquoi le fameux plan de relance ne prend-il pas en compte ses 200 emplois qualifiés, cette entreprise une des deux dernières qui en France rénovent les rames RATP et SNCF ?
Le Conseil régional a été la seule collectivité à apporter 200 000 € il y a deux ans.
Que font le Conseil général 06, la Ville de Cannes ? Ne sont-ils intéressés que par le foncier et la spéculation qui en résultent ?
Est-ce que là aussi pour être entendus les salariés doivent-ils mener des luttes percutantes ?
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