Télé-sarkozy nous a offert ces derniers jours un défilé d’hommes et femmes politiques, des responsables syndicaux, des sociologues et autres spécialistes venus tous nous asséner la sentence «
séquestrer les patrons, c’est pas beau ! C’est de la violence sociale ! »
Sarkozy, Parisot, Chéréque, tous et toutes l’ont dit et redit «
violence sociale » !
Et si la « violence sociale » c’était les licenciements par milliers ?
Si c’était les patrons qui utilisent la crise comme une aubaine pour « vidanger » les salaires ?
650 000 chômeurs de plus par jours.
Dans le grand sud-est (Rhône Alpes Provence Alpes Côte d’Azur Corse) d’ici le 7 juin : 5 000 emplois supprimés.
Voila la violence sociale !
Ou bien ces milliers de familles en attente de logement décent, certaines depuis des années ou alors, celles qui sont sous menace d’expulsion locative ou qui sont hébergées ou « à la rue » ?
Ces enfants qui n’ont pas de toit ou ceux dont les parents n’ont pas de papier et risquent les rafles à la sortie de l’école ?
La violence sociale, c’est la criminalisation de la solidarité.
1% de la population du pays qui a été placé en garde à vue en 2008, les prisons suicidaires ou la vidéo surveillance généralisée.
La violence sociale c’est le manque de place en crèche, en maternelle, à l’hôpital, la réduction du nombre d’agents de la Poste ou de cheminots…
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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