Mardi à 6 h du matin nous sommes allés dans la zone industrielle des 3 Moulins, au dépôt STU, opérateur du réseau Envibus. Ce qui saute aux yeux, c’est l’exiguïté des lieux, en réalité un ancien entrepôt transformé en garage. Les bus sont rangés au cordeau, à quelques centimètres près.
Les chauffeurs arrivent et prennent connaissance de la Charte de la Gauche et l’Ecologie. Le débat s’engage sur la gratuité mais très rapidement chacune et chacun nous disent leurs conditions de travail dégradées. Une direction d’entreprise qui veut gagner en productivité sur le dos du personnel, voilà la réalité !
Mais la combativité des salariés STU est intacte et, ni les menaces ni les intimidations, ne cassent leur solidarité.
Pendant cette rencontre, le premier affichage est effectué. Une nouvelle fois, notre affiche sera la seule à avoir du texte et pas seulement la photo de la tête de liste.
14 H, il y a affluence dans nos permanences ; Le mardi c’est le jour des dossiers « logement » et malheureusement les situations dramatiques que nous rencontrons à cette occasion
ne cessent de nous indigner, nous révoltent et continuent de nous mobiliser.
Merci à Brigitte, Michelle, Arlette, Simone, Marcelle et Remi qui assurent ce jour-là (et les autres aussi)
18 H, nouveau porte-à-porte aux Tilleuls avec Cécile, Remi, Denis, Abdel, Brigitte. L’accueil est très chaleureux. On est en pays de connaissance. Six familles signent la Charte.
On constate l’état de délabrement des bâtiments. Comment un bailleur (OPAC) digne de ce nom peut-il mépriser à ce point ses locataires, des locataires qui, pour certains, payent un loyer depuis trente ans ?
Tout aussi scandaleux, les logements vacants dont 1 depuis près d’un an.
OPAC et CASA même combat : l’inefficacité et le mépris !
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Concernant le Dépôt il est vrai qu'il est exigu, après 2 ans l'entreprise n'a toujours pas repondu favorablement à notre demande, à savoir de matérialiser un cheminement piéton sécurisé pour les chauffeurs afin de respecter la législation.
Pour le développement du transport, la CASA devra tôt ou tard se doter d'un dépôt afin de rattraper sur ce point les autres agglo.
Concernant la lutte en cours à l'heure de mon intervention sur votre blog, un accord a été signé vendredi.
Les salariés ont obtenu le maintien de leurs acquis des luttes précédentes à savoir le respect de la convention collective urbaine ainsi que les accords d'entreprise.Une Direction irresponsable a fait trainer les choses et à finalement signé l'intégralité de nos revendications.
Une seule revendication externe à l'entreprise n'a pas abouti :
la mise en place aux terminus de sanitaires construit en dur comme c'était engager à le faire le Président de la CASA Jean Léonetti.
Sa promesse date de mai 2003
A l'automne 2005 il s'est engagé de nouveau avec la mise en place de sanitaires "provisoires" pour 6 mois avec le lancement du nouveau réseau. 2 appels ont été lancé et rendu infructueux, à qui peut on faire croire que la construction de 6 toilettes de 4 mètres carré peut à ce point poser un problème financier.
En janvier 2008 toujours rien, personnes ne pensent aux conducrices, des épouses, des mères, des grand-mères qui subissent ce dénigrement et qui doivent efffectuer leur services de 7 ou 8 heures d'affilées sans disposer d'un toilette et d'un point d'eau.
HONTE A LA CASA, AU DIRECTEUR DU RESEAU ENVIBUS, MAIS SURTOUT A SON PRESIDENT POUR LE NON RESPECT DE LA PAROLE DONNEE.
Driss SAADOUNE Elu CGT des salariés STU.
J'ai bien compris le peu de cas accordé par le président de la CASA pour vos conditions de travail y compris la construction de toilettes!
Vous le savez, Jean Léonetti refuse un débat à l'occasion des élections municipales qui nous permettrait de présenter nos propositions pour les transports publics...
à bientôt.