A l’heure où la droite ultra – libérale parle de rupture pour effacer les derniers acquis du Conseil National de la Résistance, pour supprimer la devise de la république Liberté – Egalité – Fraternité, à l’heure où la gauche libérale ne propose que des réponses d’accompagnement genre contrat 1ère chance ou bien concurrence la droite sur la nationalisme, peut-on encore changer la vie, construire un autre monde ?
Toutes les excuses sont bonnes pour remettre en cause les 35 h pour ne pas augmenter le SMIC, pour casser le Code du travail.
Par exemple, la France est endettée ! Ce qui est faux. La France est riche.
En 2006 pour les seules entreprises du CAC : 100 milliards d’euros de bénéfices. Les actionnaires vont se partager 38 milliards d’euros de dividendes.
Quant à la dette, elle est loin, bien loin de celle du Japon ou des USA. Les intérêts de la dette représentent ce que le Gouvernement a versé en 2006 pour « aider » les entreprises (65 milliards d’euros) auxquels il faut ajouter les aides des collectivités.
Dans les Alpes – Maritimes, 15 000 familles sont assujetties à l’impôt sur les grandes fortunes (ISF). Elles possèdent à elles seules bien plus que toutes les autres familles des Alpes – Maritimes.
Le programme qui a été élaboré par les collectifs antilibéraux et qui est porté par Marie George Buffet prévoit l’augmentation du pouvoir d’achat du SMIC, des bas salaires et des prestations sociales. Cela constituera un puissant vecteur de développement. Le renforcement, la modernisation des services publics y compris dans des domaines privés actuellement comme l’eau où les banques permettront que ce développement soit durable et solidaire.
Une réforme fiscale s’appuyant sur le secteur bancaire public permettra de répartir justement les richesses aujourd’hui accaparées par quelques grands patrons et les fonds de pensions apatrides.
La démocratisation de notre société rapprochera l’état et les citoyens. La 6e République redonnera le pouvoir au peuple qui collaborera et co décidera les actions et les orientations de la cité et dans les entreprises.
Ces ambitions ne peuvent être rabaissées ou dévoyées sinon cela sera la fatalité et le chacun pour soi.