Seul représentant de la commune, Jean-Pierre Gonzalez étant absent, seul représentant de la CASA, mon collègue Marc Daunis étant absent, j’ai présenté après le vote du budget 2008 des Chemins de fer de Provence voté à l’unanimité, un rapport concernant les dysfonctionnements de la SNCF.

Depuis des mois, avec Michel Vauzelle, j’ai essayé la concertation mais, à chaque petite avancée, la direction régionale de la SNCF la remettait en cause par des décisions incompréhensibles.

Ce rapport double les pénalités de la SNCF, 5 millions d’€ en 2007, cela représente 80 emplois au statut. La Région ne financera plus les bus de substitution.

J’ai mis en place un audit indépendant pour connaître enfin le nombre de mécanos (conducteurs de train), de contrôleurs et comparer avec la commande du Conseil régional de 570 trains quotidiens.

Ce rapport est présenté dans le cadre de l’intérêt général évidemment sans l’accord de la SNCF à qui nous avons présenté les mesures décidées qui rentreront en application dès le contrôle de légalité acquis.

Responsable au niveau national avec la politique gouvernementale (20 000 emplois supprimés en six ans) la droite du Conseil régional a voté contre ce rapport faisant peu de cas des usagers. D’ailleurs, dans son intervention elle n’a jamais cité ni évoqué celles et ceux qui souffrent régulièrement des dysfonctionnements de la SNCF.
Alors que le président Vauzelle a rappelé la priorité donnée aux TER, Jean –Marc Coppola pour le groupe communiste et André Aschieri, ont rappelé les batailles successives et ils ont signifié à la droite régionale sa responsabilité.