Cela fait bientôt un mois que la grève des agents de conduite de la région de Nice et Cannes obère le service T.E.R.
La lourde responsabilité de la direction de la SNCF qui se refuse à toute négociation pénalise les usagers du département des Alpes-Maritimes.
De plus, elle porte atteinte au développement voulu par le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur qui a demandé la création de trains supplémentaires :
- 100 par jour entre Nice et Menton
- 112 entre Nice et Cannes
en portant l’enveloppe budgétaire à 220 millions d’€uros pour 2009.
Devant ce refus, Michel Vauzelle a saisi monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes pour qu’il désigne le plus rapidement un médiateur. Monsieur le directeur départemental du travail des transports est
habilité à tenir ce rôle.
Le Conseil régional, son président et moi-même, vice-président délégué aux transports, nous n’avons eu de cesse d’appeler à la négociation. Dès la nomination du médiateur, la grève peut cesser, le
service reprendre afin qu’au-delà des cheminots, les usagers et les élus nous puissions constater l’efficacité de la direction de la SNCF et le respect de son engagement quant au cadencement.
Mais, force est de constater qu’aujourd’hui même mardi 6 janvier, demain mercredi 7, jeudi 8, le nombre de grévistes déclarés n’est que de deux ! Et pourtant le service proposé par la SNCF est à
l’identique.
Pourquoi ne met-elle pas en place les matériels correspondant à la desserte normale T.E.R. exceptés deux grévistes ?
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