Des nouvelles de la famille expulsée
Après l’hébergement provisoire dans un hôtel de St Laurent du Var, la famille H. qui a été expulsée la semaine dernière reprend pied. Une location temporaire de trois mois dont le 1er mois sera payé par la Maison de solidarité leur a été proposée à Antibes. Il était important que ce logement soit sur Antibes car la rentrée des enfants approche.
Trois mois, cela nous semble suffisant pour qu’un logement social soit proposé à Sylvie, Eric et leurs deux enfants.
Tout cela aurait pu se faire sans expulsion, sans l’humiliation, le traumatisme, sans oublier les deux enfants dont un handicapé
traités comme de vulgaires délinquants. Non, il semble que pour les pouvoirs publics il faut rajouter de la misère à la misère.
Bien sûr cela fait oublier leurs responsabilités car c’est bien les maires (députés, sénateurs) des grandes villes de la Côte d’azur qui sont hors-la-loi SRU. C’est eux qui refusent de construire
des logements sociaux (6% à Antibes).
Alors avec la famille, ils avaient une cible de choix. La police nationale déployée comme si c’était des êtres dangereux, l’huissier qui compte sa misérable recette, jusqu’à la salle des ventes qui soldera les quelques biens de valeur…
Ce qui n’était pas prévu c’était le caillou dans la chaussure, les communistes, ces empêcheurs d’expulser, ces femmes et ces hommes solidaires pour qui Liberté – Egalité – Fraternité ne sont pas que des mots !