Madame G. et ses trois filles sont relogées.
Vous vous souvenez certainement de cette maman et de ses trois filles qui étaient hébergées dans le quartier de Garbejaïre à Sophia-Antipolis. Les habitants du quartier, sous l’impulsion de Daniel Berthier, ont démontré ce que le mot solidarité porte de plus beau.
Avec les militants communistes de la CASA, nous avons décidé d’agir dès que nous avons eu connaissance de cette situation : rassemblement dans le quartier, délégation à la mairie de Valbonne, interpellation du sous-préfet, du sénateur-maire, du président de la CASA…
Après quelques semaines de lutte, de moments très difficiles (hébergement dans un hôtel à Nice) dont les services du Conseil général ne sont pas sortis grandis, Madame G. et ses trois filles ont enfin un logement !
Comme il semble que pour les décideurs précédemment cités il faut toujours un bémol, ce logement est à Grasse. Mais qu’importe le changement d’école et de collège en pleine année scolaire, le but est une nouvelle fois atteint.
Non, Mme G. n’ira pas habiter « ailleurs », non elle « ne retournera pas d’où elle vient », ces petites phrases distillées tout au long de cette bataille qui ne sont jamais prononcées quand une famille a les moyens financiers, y compris quand c’est un oligarque russe, un prince qatari ou un couple de riches parisiens en retraite. La Côte d’azur n’est pas un territoire réservé ni un ghetto pour riches, Mme G. et ses trois filles ont le droit d’y vivre !
Ce droit-là, comme tous les autres, sera porté par la liste de « la Gauche et l’Ecologie pour Antibes-Juan les Pins ».