Une urgence et une obligation

Publié le par Gérard PIEL

L’urgence, c’est de battre Sarkozy, homme dangereux qui rassemble la droite et l’extrême droite.

 

Malgré l’attirance centriste dont Ségolène Royal fait preuve ouvertement, nous ne pouvons nous satisfaire de la défaite de la représentante du PS au second tour.

 

Sarkozy président pendant cinq ans, c’est la casse du Code du travail c’est une société fliquée, conflictuelle. C’est la chasse aux étrangers, aux jeunes, aux pauvres. C’est, dès le mois de mai, des centaines de familles expulsées de leur logement.

 

Sarkozy président, c’est l’alignement sur la politique guerrière de Bush, le tout militaire plutôt que la diplomatie.

 

Sarkozy président, c’est la fin de l’exception française héritée de la Révolution et du Conseil National de la Résistance.

 

Sa facilité à rassembler la droite et l’extrême droite n’augure rien de bon pour les élections législatives et la démocratie en France.

 

Alors, oui, il faut faire barrage à cet homme car il est dangereux.

 

Pour les communistes qui, dans ce département, ont mené une bonne campagne électorale avec une parti rajeuni et actif, l’obligation c’est de mettre à plat les divergences. Comment accepter les déclarations de Hue ? Comment accepter le comportement de Braouzec, Perreux, Bret ? Il faut aller au bout du débat et le trancher par un congrès extraordinaire.

 

Au-delà du Parti Communiste, au-delà du vote utile du 1er tour, c’est des centaines, des milliers de femmes et d’hommes qui, comme nous, ne veulent pas de l’ultra libéralisme ni du social libéralisme. Comment travailler ensemble ? Quelles structures se donner ? Ces questions sont toujours présentes, pas pour des petites manœuvres façon Bové et sa pitoyable aventure, mais la campagne du referendum sur la Constitution européenne n’est pas si lointaine et là, nous avions su travailler ensemble. Voilà notre impérieuse obligation !

Publié dans Elections

Commenter cet article