POURQUOI JE NE SIGNE PAS LE PACTE ECONOMIQUE DE L’UNION PATRONALE

Publié le par Gérard PIEL

Bien évidemment, le document qui rassemble toute une série de questions affichant de bonnes intentions sur le logement, les transports, l’environnement, …, pourrait être signé si l’on ne tient pas compte de l’organisation qui en est à l’origine.

La deuxième raison pour laquelle je ne souhaite pas apposer ma signature est qu’elle figurerait pour les élections municipales à coté de celle de Jean Léonetti s’engageant à la construction de logements pour actifs alors que depuis 13 ans Antibes n’a jamais dépassé les 6 % de logements sociaux et qu’il est hors la loi SRU. Comment accorder du crédit à sa signature ?

La troisième raison est que je souhaite entretenir des relations efficaces avec le monde de l’entreprise : entreprises citoyennes, respectant ses salariés, leurs conditions de travail, avec des salaires décents.

Ce que je constate tous les jours :

  • c’est, par exemple dans le bâtiment et les travaux publics, dans les métiers du tourisme, le règne du travail non déclaré,
  • ce sont de grandes entreprises comme IBM qui bradent leur personnel, y compris en empêchant le libre fonctionnement de la médecine du travail,
  • c’est la grande distribution qui, s’accordant entre enseignes sur le dos des clients, fixe des prix prohibitifs en entente illégale. Toujours dans la grande distribution : la décision d’ouvrir les magasins le dimanche qui déstabilise les familles et qui porte un coup décisif au petit commerce,
  • c’est enfin des entreprises qui refusent de voir leur versement transport augmenter jusqu’au niveau maximum afin de financer une véritable carte orange pour les salariés.

Enfin, pour ma part, je considère que l’entreprise ne se réduit pas au seul patronat mais au contraire ce sont les salariés, tous les jours, qui jouent un rôle décisif de producteurs de richesses.

Publié dans Elections

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