Carnet de campagne (13-14-15)
Le mardi 22, nous étions à la rencontre des usagers d’Envibus, en gare, dans les bus y compris avec les chauffeurs qui viennent de remporter une nouvelle victoire face à leur direction obtue.
De 7h30 à 8h30 le matin, de 17 h à 18h30 le soir avec Denis, Jamel, Brigitte, Remi, Michelle, nous avons distribué près de 500 fiches « Transports et déplacements ». Ces fiches viennent en contrepoint de notre premier journal qui est distribué actuellement.
Fiches : logement, transports, services publics, eau, déchets, jeunes, personnes âgées, handicapées, écoles… une douzaine de « mode d’emploi » de la Gauche et l’écologie qui répondent précisément à des questions ponctuelles.
Par exemple, comment comprendre que la CASA, son délégué aux transports, son président – maire d’Antibes, ignorent depuis plus d’un an une demande des chauffeurs de bus, demande simple, facile à accorder : la mise en place des toilettes pour les femmes et les hommes qui conduisent sept heures durant les autobus ! Trop facile ou pas assez remarquable, en tous les cas, la CASA en est restée à des toilettes de chantier (latrines).
Le mercredi 23, j’ai accompagné Cécile Dumas et Samuel Baecher, candidats dans le canton de Bar s/Loup à une rencontre avec les associations et riverains de la carrière de la Sarrée.
C’est là que devait être enfouis les mâchefers de l’usine d’incinération. Projet annulé grâce à la lutte des citoyens, projet qui était porté par tous les élus de la CASA.
A proximité, une usine d’un nouveau type est prévue afin de traiter les boues de stations d’épuration mélangées aux boues des parfumeurs. Véritable aberration écologique, cette entreprise née de l’association de Veolia et de la Lyonnaise des eaux, a aussi reçu l’accord de tous les maires de la CASA sauf celui de Châteauneuf !
Au-delà du soutien à Cécile Dumas et Samuel Baechel, je suis intervenu à la réunion publique qui suivait la visite du site en proposant une autre logique de traitement et de gestion des déchets, pour les boues de stations d’épuration, elles doivent être traitée à la production.
Arrêter l’incinération et fermer enfin l’usine du Font de Cine passe par une réduction à la source des déchets (emballages, bois, etc) par un véritable tri sélectif, par le compostage afin de revitaliser les sols de nos forêts, par la méthanisation des déchets résiduels.
On est loin de Veolia, de la Lyonnaise et de leurs profits maximum ! C’est une autre gestion dont on a besoin, humaine, sociale mais aussi économique.
Après la réunion publique de Bar sur Loup à 18h qui a réuni 80 personnes, le débat a continué à Antibes au 6 avenue Maréchal Reille, toujours sur les déchets mais aussi sur l’eau, bien collectif de l’humanité. Une gestion transparente, économe et publique de l’eau est possible, ici et maintenant.
Je termine en remerciant nos grands témoins, François Cosserat, président du MNLE et Christian Pellicani, secrétaire national du MNLE, de leur participation à cette journée. Ils montrent une autre face de l’écologie loin des incantations, des discours !
Le jeudi 24, j’ai rencontré de nombreux antibois à la manifestation : hospitaliers, fonctionnaires territoriaux de la commune, enseignants, pompiers… toutes et tous
étaient dans la rue, toutes et tous ont apprécié notre fiche Fonction publique !
avec les élus communistes et républicains
Cécile à contre-courant...
La CGT bien présente avec de nombreux antibois
Tous ensemble !