A Antibes, on expulse aussi les handicapés !

Publié le par Gérard PIEL

Monsieur R. est handicapé (Cotorep 50%), il ne dispose pour vivre que de sa pension de 600 €. Il habite un logement insalubre mais qu’importe, on le met à la rue.

Pourtant, dans un courrier en date du 5 octobre, Monsieur le sous-préfet, directeur du cabinet du Préfet « m’assure qu’il fait procéder à une étude attentive du dossier ».

Quant à la CASA et à la mairie d’Antibes ni le président de l’agglomération ni le député – maire de la ville n’ont daigné se préoccuper du problème.

Oust ! À la porte. Juste le temps de mettre quelques affaires chez les voisins et le reste sera enfermé par le changement des serrures.

Il n’en fallait pas tant pour détériorer encore plus l’état de santé de Monsieur R. Aujourd’hui il est hospitalisé. Sans toit, sans suivi social, voilà comment à Antibes en 2007 on traite une personne qui est déjà en grande précarité.

Et dire que le Député – Maire, Président de la CASA, ose se féliciter de sa politique du logement !

Publié dans Logement

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Gaspard 07/11/2007 19:45

Et voilà maintenant Gaspard est "travailleur' handicapé.Bravo pour votre faculté d'adaptation ! mais attention à ne pas vous contreduire suivant vos réactions.Allez, sans rancune et à la prochaine: Gaspard fait du cheval; Gaspard à la plage,..... Vous ne savez même pas à qui vouis vous adressez, Monsieur Piel.Avant de répondre n'importe quoi, renseignez vous ou abstenez vous.Je suis prêt à voius rencontrer avec tous les justificatifs de ma situation.Vous êtes peut-être adepte de l'équitation et de la plage, contrairement à vous  je n'ai  ni les moyens ni le temps de me consacrer à ces activités.

Joseph SPITERI 07/11/2007 19:31

Parce que nous n'avons pas les mêmes méthodes de travail et d'action, certainement !Je n'ai pas souvenance, aussi, de votre réaction quand est décédé le malheureux ouvrier, bien âgé, sur le chantier de la médiathèque communautaire de Garbejaïre, un samedi matin...A l'époque j'avais écris à Marc daunis et à Jean Leonetti pour demander des explications quant à la présence de cette personne en âge bien avancé de retraite.J'ai bien eu des réponses polies des deux destinataires concernant une enquête en cours, mais depuis jamais plus de nouvelles.Empêcher une expulsion c'est bien, mais où commence la liberté d'action, et où finit l'ordre et la Loi ?Faire partie d'un piquet de grève ! C'est vrai, ce n'est pas mon style, et je laisse cela aux responsables syndicaux de l'entreprise, qui en principe n'aiment pas trop voir leurs actions récupérées en politique.Je me permets néanmoins de souligner que pendant ma vie professionnelle j'ai été amené à remplir des fonctions syndicales qui m'ont conduit en tant que Président Départemental CFTC des PTT du 06 à négocier avec les instances régionales, et que souvent nous avons réussi à éviter d'aller jusqu'à l'extrême limite de l'impuissance pour une organisation syndicale, et qui est de demander à des mères et pères de familles de déclencher une grève. avec toutes les conséquences financières qu'elles impliquent.Moi-même, je le sais, ayant fait grève pendant 4 semaines en 1973/74 et non payées, et en charge de famille avec une épouse qui ne travaillait pas et 2 enfants ; alors je n'ai pas de leçon à recevoir de votre part.Effectivement, si j'atais en charge d'un mandat électif qui concernerait directement la survie d'une entreprise, et que pour la sauver ma présence serait aux côté des grévistes, alors j'y serais n'en doutez pas.Mais pour l'instant, je ne suis qu'un modeste conseiller municipal, et je ne vois pas ce que j'apporterai à part de chercher de la publicité.

Gaspard 02/11/2007 14:46

Non monsieur Piel, je ne suis adepte ni de l'ultra liberalisme ni de la loi de la jungle.Je suis moi m:ême reconnu travailleur handicvapé à 80% par la Cotorep, et cela ne m'empèche pas de travailler et encore moins de me débrouiller.La pension cotorep de 600 euros dont vit votre protégé, j'ai décidé de la refuser, je ne veux pas me comporter en assisté.Et le travail, je n'en manque pas. Bien sûr au départ c'étaient des petits boulots, mais quand ils s'accumulent c'est parfois même plus intéressant qu'un emploi stable, et mieux payé grâce aux primes de précarité ou d'intérim.Et les petits boulots peuvent amener à un emploi fixe, il suffit de faire son travail avec sérieux et une proposition d'embauche finit toujours par arriver un jour ou l'autre.Et du travail, ce n'est pas ce qui manque, dans certains secteurs d'activité comme la restauration. C'est précisément là ou je me suis orienté malgré mon handicap (de 80% et non de 50 je vous le rappelle)Evidemment, ce n'est pas en allant joyeusement se promener à l'ANPEet en envoyant des CV que ça marche. Il faut aussi savoir changer d'activité, et souvent avoir un minimum de courage pour le faire, si on ne veut pas se contenter d'être un assisté.J'ai été professionnel libéral et j'ai également eu des fonctions dirigeantes en entreprise, cela ne m'a pas empéché, malgré mon handicap, d'aller faire la plonge dans des restaurants plutôt que de rester au chômage.C'est précisément cette période qui m'a permis de trouver une nouvelle activité stable et qui me convient.Je ne pense pas être un cas unique ni un modèle de courage.Cessez donc de vous précipiter à chaque fois que vous entendez une personne geindre alors qu'avec un minimum de volonté elle pourrait s'en sortir seule.Il y a suffisamment de personnes vraiment handicapées, et non avec une simple incapacité de travail partielle de la Cotorep, qui méritent notre aide, et dont les cas sont souvent déséspérés.Il y a suffisamment de familles dans une vrai détresse qui ont besoin de notre aide, pour ne pas perdre son temps à s'attarder sur ceux qui savent seulement geindre plus fort que les autres.J'ai d'ailleurs également entendu parler de monsieur Spiteri à Valbonne, et lui sait aider les familles qui en ont réellement besoin.

Gérard PIEL 07/11/2007 11:20

Et voilà maintenant Gaspard est "travailleur' handicapé.Bravo pour votre faculté d'adaptation ! mais attention à ne pas vous contreduire suivant vos réactions.Allez, sans rancune et à la prochaine: Gaspard fait du cheval; Gaspard à la plage,.....

Joseph SPITERI 01/11/2007 12:42

Monsieur PIEL,Evidemment votre blog ne m'est pas inconnu, et je vous avoue avoir la faiblesse de vous rendre visite de temps à autre pour voir ce qui s'y dit.Permettez-moi d'émettre un légère remarque ; vous regrettez que votre blog soit devenu un salon particulier très ouvert à valbonne.C'est quand même de votre responsabilité du moment que vous avez émis un avis sur la droite valbonnaise et Erick Kaspy.Mais enfin, c'est bien, car cela aura permis à des internautes de préciser leurs pensées sur Valbonne Sophia Antipolis et Grasse.Pourquoi Grasse ? Car de nombreuses familles valbonnaises ont précisemment des racines familiales avec Grasse.Je crois me souvenir que j'ai été cité une ou deux fois dans des commentaires déposés ici ; Bruno est le dernier a le faire en rapportant des interventions que j'ai faites en direction de personnes en grandes difficultés.Oui, c'est vrai, et je ne sais pas de quelle manière Bruno est au courant, car faites-moi l'honneur de croire que je n'ai pas pour habitude de me glorifier à l'envi des actes de solidarité que j'effectue pour aider mes concitoyennes et concitoyens, principalement par discrétion pour ces familles, et aussi pour d'autres raisons.Sauf si Bruno serait la personnification d'une homonymie amusante.Remarquez qu'il se pourrait aussi que Bruno connaisse par pure coïncidence une des familles que j'ai aidé .La seule confidence que je peux vous faire, c'est que j'ai été approché par des familles qui sont plutôt de votre idéologie politique.Cela prouverait que même des gens de tendance de gauche savent reconnaitre des valeurs sociales en des élus de droite, et gaullistes de surcroît.Une dernière confidence, ces gens en grand désespoir avaient vu leurs requêtes ignorées par la municipalité socialiste de Valbonne Sophia Antipolis.J'ai dépassé, il y a bien longtemps, l'image idyllique de '' tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil '' et si seule la gauche était portée au social, cela se saurait depuis longtemps.Je pense au contraire que le social c'est le respect et le regard que l'on peut porter à autrui, qu'il soit pauvre ou riche, faible ou puissant, bien portant ou malade, blanc - noir - ou jaune, mais du moment que ce social ne soit ni une arme électorale, ni le versement d'une rente à vie.Bien cordialement cher collègue  (si vous me permettez de vous saluer ainsi) et on ne sait jamais, peut-être au plaisir de vous rencontrer un jour au détour d'un évènement.Joseph SPITERIConseiller municipal gaulliste - UMPVille de Valbonne Sophia AntipolisConseiller S/CASA

Gérard PIEL 07/11/2007 11:22

le problème, Monsieur Spiteri, c'est que nous ne fréquentons pas les mêmes lieux, par exemple je ne vous ai jamais vu pour empêcher une expulsion ou devant une entreprise en grève ! Mais peut-être que cela va se faire ?

Bruno 29/10/2007 16:15

Monsieur Piel,Je ne ramène rien à Valbonne, vous parlez de la CASA et de son Président qui n'a rien fait pour le cas d'expulsion dont vous parlez.C'est donc sur ces propos, que je réagissais et vous parlais de Marc Daunis, qui est Vice Président de la CASA  et à ce titre, a certaines prérogatives.De plus en tant que socialiste, je pensai qu'il serait plus performant qu'un libéral de droite.Maintenant, ce n'est point de ma faute si en plus, il est le maire de Valbonne, mais nous ne manquerons pas de vous faire suivre les dossiers concernant le problème du logement.Et comble de l'ironie, à Valbonne, commune de gauche, c'est Joseph spitéri, élu de droite qui s'occupe et défend sur Valbonne, les personnes qui se retrouvent dans la même situation que Monsieur R. à Antibes.Comme quoi les actions en politique, ne sont pas une question de parti mais bien de volontés personnelles.