Valbonne… Grasse…

Absent pendant douze jours et sans accès Internet, je constate à mon retour que le blog est devenu un espace de débats concernant les élections municipales de Valbonne et Grasse.

 Je vous vous l’avouer, la lecture des interventions m’a replongé dans la politique politicienne !

Je trouve dommage que ces déclarations se fassent sous couvert de pseudos mais je le conçois certains sont transparents.

 Permettez-moi de vous donner mon point de vue.

On ne se détermine pas pour des élections municipales sur des individus mais sur des programmes, des propositions, les individus étant jugés sur leurs facultés à les mettre en œuvre et à appliquer ce qu’ils ont promis.

 Par exemple, la majorité du Conseil régional applique souvent avec difficultés et freins mais applique son programme.

Par exemple, la compétence dont j’ai la charge, les transports et les communications, avec la mise en place de tarifs sociaux, la multiplication des dessertes, l’achat massif de matériel roulant neuf, un contrat de projet Etat – Région au montant de plus d’un milliard d’euros,etc.

Les résistances existent : un gouvernement libéral, certains départements où la proximité de élus avec des groupes de travaux publics ou des transports routiers est avérée, la politique de régression sociale de la SNCF … Mais nous avançons.

 Que s’est-il passé ces dernières années à Grasse, à Valbonne mais aussi à Biot, à Vallauris et à Antibes ? Qui porte les valeurs de la gauche et de l’écologie ? Qui, aujourd’hui, porte ces valeurs dans ces communes ?

 Pour ma part, je participerai à une nouvelle campagne municipale. Ce sera dans ce cadre. Je ne pense pas que les valeurs de gauche soient solubles dans l’action municipale, au contraire.

En disant cela, je vois ou plutôt je ne vois pas les empreintes de gauche de l’action municipale à Valbonne et à Biot mais je sais aussi que ce n’est pas la droite, le Modem qui porteront des solutions progressistes dans les communes.

Quelles sont ces propositions ?

• Modification du SCOT et du PLH sur le pourcentage et la répartition des logements sociaux
• Modification du PDU sur les priorités des transports collectifs y compris en site propre entre Antibes et Sophia Antipolis.
• De-privatisation du service public de l’eau, mis en place d’une régie.
• De-privatisation du service public Envibus, mise en place d’une régie.
• Plan de six ans de rattrapage pour le logement social, respect de la loi SRU et rénovation avec participation aux décisions des locataires des logements sociaux.
• Véritable service de la Petite enfance  avec création de places en crèche en nombre suffisant.
• Véritable gratuité de l’école avec mise en place du quotient familial pour l’achat de toutes les fournitures.
• Programmation de la fermeture de l’usine d’incinération des Semboules et mise en place d’une vraie politique de traitement des déchets ménagers et industriels.

La première décision du maire une fois élu sera de prendre un arrêté anti-expulsion et de décider un droit de préemption actif sur la totalité du foncier encore disponible.

 Enfin, assurer un fonctionnement démocratique de la CASA.

 Bien évidemment, cette énumération n’est pas exhaustive, elle résume ce que peut et doit être un programme municipal de gauche.