Quand les banques font la guerre aux pauvres
Quelques jours avant noël, Sophie (le prénom est changé) se rend à sa banque, la Société Générale à Antibes, pour retirer 100 €, juste pour finir le mois avec ses deux enfants et
pourvoir acheter à manger.
Son conseiller lui dit de repasser !
Elle décide de rester dans la banque tant que le directeur ne la recevra pas. 1 heure après c’est fait, elle repart avec 100 € et une nouvelle « commission d’intervention » prélevé sur son
compte.
En rentrant chez elle, elle croise une amie qui lui conseille de venir à la permanence des « mardis de la colère » des communistes. Elle rassemble ses relevés bancaires et elle se rend compte que
depuis le 2 avril 2010, la banque lui a ponctionné 669,09 € de « commissions d’intervention » et de frais, soit 1/12e de ses revenus annuels !
J’ai écrit au directeur de la banque avec copie au médiateur national et au service relation clientèle (voir le courrier). Suite à cette intervention, son compte a été crédité de 400 € et le
directeur m’a écrit une jolie lettre.
Mais combien de personnes sont volées par les banques et ne disent rien ?
Alors, passez-vous le mot. Ne laissons pas faire et laisser voler les pauvres pour empiffrer les actionnaires !