Antibes, ta culture fout le camp !
Depuis quelques semaines, les associations culturelles antiboises appellent au secours à tour de rôle, Festival du jeune virtuose, Déantibulations, BéDécibels…d’autres disparaissent sans même protester.
Nous touchons du doigt la mise en place d’une nouvelle politique culturelle qui doit faire avec les restrictions budgétaires de l’Etat mais aussi de la commune, l’arbre qui cache la forêt étant celui du théâtre communautaire Anthéa. Le succès rencontré par l’équipe de Daniel Benouin est indéniable d’autant qu’il s’appuie sur des financements conséquents de l’ordre de 2 millions 500 000 €. On est loin, très loin des quelques milliers d’euros demandés par les associations citées plus haut. Des associations qui tout comme les théâtres Antibea et du Tribunal jouent un rôle culturel essentiel qu’il faut préserver. Le bénévolat, l’engagement de ces femmes et de ses hommes qui partagent et font partager ce qui rend la vie un peu plus belle et facile à vivre est précieux surtout pour une ville comme la nôtre. Peut-être que le maire pourrait interpeller le président de la CASA en particulier pour les trois manifestations citées dont l’origine des spectateurs dépassent largement les frontières de la commune. Et le maire pourrait aussi se poser la question du contrat qui lie la ville à la société Vert marine qui devait organiser au moins 20 manifestations par an à l’Azurarena !
Nous verrons avec le Compte administratif que les finances de la Ville peuvent supporter ces quelques milliers d’euros pour des manifestations dont l’intérêt social, économique et culturel est avéré !
Il est loin le temps où le conseiller municipal délégué à la Culture s’appelait Jean Leonetti !