Mon mur

J’accroche le médiacrate Clément Weil-Raynal soi-disant journaliste du service public (France 3) qui a volé des images du mur des cons dans les locaux privés du Syndicat de la magistrature. Il les a ensuite cédées à « Atlantico » journal de droite sur Internet, cédées ou vendues ? Mais cela n’est pas le seul exploit. Ce personnage a créé une association de journalistes pro-israéliens au nom de laquelle il mène une guerre larvée contre tous les journalistes intègres qui travaillent en Israël ou dans les territoires occupés. C’est lui qui a fait courir la rumeur sur Charles Enderlin accusant cet envoyé spécial de truquer ses reportages. Cette fois aussi il a été pris la main dans le sac à mensonges.

Claude Guéant a une place de choix, âme damnée de Sarkozy, il est l’homme des basses œuvres, celui des sales coups. Grâce au Canard enchaîné on découvre qu’il a reçu 500 000 € d’une banque basée à l’étranger et qu’il dépense des grosses sommes en liquide (ce qui est hors-la-loi).

J’y mets Tapie qui vient de faire une offre à François Hollande. Nanard veut être utile à son pays ! Attention, il va encore nous faire les poches.

J’y place Christian Estrosi qui était tout estransiné d’annoncer la venue d’IKEA, le magasin qui fait des boulettes à la matière fécale et des meubles qui durent trois ans, dans la plaine du Var sur les derniers terrains fertiles. Il était fier le métropolitain, roi du béton.

Bien sûr, je réserve une place pour Eric Ciotti, l’élu qui n’aime pas les enfants sauf en centre de rétention ou en maison de redressement.

Et je termine cette première couche par Marc Daunis qui vient d’écrire une lettre ouverte à François Hollande dans le plus pur style langue de bois pratiqué par l’élu politique. Dans ce fatras de mots, on trouve la réponse qu’il aurait pu faire à Cécile Dumas et aux communistes qui attendent toujours sa réponse à la demande de rencontre. Cette réponse, c’est sa satisfaction d’avoir voté la loi qui valide le texte du Medef et de la CFDT détruisant le Code du travail. Rien sur les licenciements boursiers, rien sur l’amnistie sociale.