Lundi 27, du matin au soir en campagne

Publié le par Gérard PIEL

 

7h du matin,  avec Cécile Dumas nous arrivons au dépôt d’Envibus. Beaucoup de visages connus, certains depuis la 1e grève de la SOMA dont Driss Sadoune, le délégué syndical. 100% du personnel est en grève ! Croissants et café sont à disposition, décidemment c’est cela la CGT que j’aime ! Plusieurs chauffeurs nous expliquent les difficultés de leur travail, nous les invitons au débat du 20 février sur les transports et les déplacements !

Puis Driss nous donne les raisons de la grève : l’intégration d’une prime dans le salaire mensuel. Cela n’occasionne même pas une augmentation de leurs revenus !  Pourtant Veolia – Transdev renie sa signature au dernier moment.

On s’engage à écrire au président de la CASA qui gère Envibus et à déposer une motion à la séance du Conseil municipal du 31 janvier si l’accord n’est pas signé.

 

8h, nous sommes devant l’école Pont Dulys, un quartier en déshérence ou la paupérisation se développe et une école en préfabriqué façon Pailleron. Discussion sur les rythmes scolaires, sur le « risque » FN, rencontre avec quelques habitants des HLM où nous serons ce soir (mardi).

 

11h, devant l’entrée des espaces du Fort carré pour accueillir les employés de la commune à l’occasion des vœux du Conseil municipal aux salariés.  Nous distribuons une adresse aux fonctionnaires de la ville (à lire ICI) concernant les salaires bloqués par Sarkozy et aussi par Hollande, mais aussi les postes vacants : 338 à la ville d’Antibes !

Nous sommes comme des poissons dans l’eau, quand deux élus, anciens syndicalistes, s’adressent aux salariés « ça leur parle » surtout quand ces élus sont les seuls à voter en conseil municipal dans le sens de l’emploi et des salaires, refusant l’austérité de Leonetti et Hollande. Quelques élus de la majorité l’ont mauvaise de nous voir pourtant ils devraient savoir que cela fait trois ans que nous présentons nos vœux de cette façon aux employés communaux. Quant à Jean Leonetti il commence son discours par une longue discrétion sur les salariés pauvres, sur les difficultés à vivre à Antibes… saluant les élus du fond de la salle car nous avions fait le choix de rester au milieu des salariés.

 

18h, rebelote avec Denis La Spesa pour la deuxième session des vœux aux salariés de la ville, certains ayant été informés de notre présence du matin sont venus réclamer les tracts.

 

Il est dommage que les autres élus de l’opposition (PS-EELV) ne participent pas à ces cérémonies, les employés municipaux ne servent pas Jean Leonetti ou l’UMP mais bien tous les Antibois et les Antiboises. Ce sont des fonctionnaires de qualité qui, pour la plupart, font un bon travail mais peut-être qu’il est difficile de soutenir la politique antisociale de François Hollande et de rencontrer celles et ceux qui en font les frais !

Publié dans Antibes-CASA

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