Le fond et la forme

Publié le par Gérard PIEL



Comme moi, vous avez assisté aux polémiques soulevées par les discours et les interventions, en particulier de Jean-Luc Mélenchon au congrès du PG. Je ne reviens pas sur la petite manipulation politicienne d’Harlem Désir aidé de quelques médiacrates façon Apathie traitant Mélenchon d’antisémite. Puisqu’ils en sont là, rappelons-leur la phrase de Goebbels « plus le mensonge est gros, plus il passe ». Jouer à cela alors que le congrès du PG était filmé en totalité et les discours publics et distribués à la presse, démontre une certain panique intellectuelle chez ces gens là !


Sur l’autre bug médiatique, le fameux « salopard » je me risque à donner mon avis. Au-delà de la grossièreté assumée qui ne me semble pas le meilleur moyen de faire passer ses idées et de convaincre, je trouve réducteur de résumer à un mot fusse-t-il une insulte, une politique elle aussi assumée.
Moscovici n’est pas tout seul à décider, c’est bien le gouvernement et le président de la République qui donnent la ligne politique en l’occurrence le libéralisme, qui définissent les orientations en l’occurrence celles de la finance internationale et du Medef.


Pour dénoncer cette sale besogne, je préfère l’argument politique, le débat, la contradiction.


Ce débat y compris sans concession existe autant dans les rangs du PS mais aussi dans la tête de celles et ceux qui se sentent trompés d’avoir voté Hollande qu’entre le Front de gauche et le PS, alors nourrissons-le, faisons le vivre plutôt que d’insulter des personnes, montrons leur politique qui dérive dans les eaux du libéralisme à tout crin !

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