La honte de la démocratie
Vendredi nous avons dû subir la bande du Fn pendant une longue journée de plénière et de commission permanente du Conseil régional PACA. Regroupés autour du chef cacochyme qui incarne bien la
phrase du Général de Gaulle « la vieillesse est un naufrage », les Comas, Ravier et autre Gerin n’ont eu de cesse d’insulter, de perturber la séance plénière. Michel Vauzelle a d’abord dû
retirer le premier dossier qui portait sur la stratégie internationale de la Région PACA ! Les vociférations animales de ces personnages ont redoublé à chaque rapport à résonance sociale. Puis,
en fin de séance après avoir réveillé la bête immonde qui ronflait dans son fauteuil, ils ont voulu présenter douze vœux qui allaient des farines animales à la préférence nationale en passant par
le savon de Marseille. Heureusement, les groupes de la majorité ont choisi une réponse commune déclinée par le Front de gauche, EE-LV et le PS, l’UMP choisissant avec peu de courage de quitter la
salle de réunion.
Pour le Front de gauche, l’intervention de Jacques Lerichomme se terminait par un hommage à Ibrahim Ali assassiné par des militants du FN le 21 février 1995, il y a 18 ans. Les insultes racistes, xénophobes, les
menaces ont redoublé ! Evidemment leur triste besogne a été repoussée par un vote démocratique.
Le Front de gauche avait deux amendements concernant le maintien d’un service public de la pédiatrie à Nice et concernant l’amnistie pour les syndicalistes et travailleurs sanctionnés pour avoir
défendu leurs outils de travail ou leur entreprise. La droite toujours aussi courageuse est restée hors de l’hémicycle et les fachos ne votant pas bien évidemment nos amendements, restaient les
trois groupes de la majorité et là le PS a encore une fois envoyé un signal négatif. Leur président de groupe expliquant qu’ils ne participeraient pas au vote ! Comment peut-on être de gauche et
ne pas voter en faveur de l’amnistie sociale ? Seuls deux élus ont passé outre, Jean-Yves Roux des Alpes de Haute-Provence et Michèle Tregan des Bouches-du-Rhône.
Concernant la pédiatrie, c’est Ladislas Polski qui, après une longue intervention truffée de langue de bois, a demandé au PS de ne pas voter ! Aucun élu socialiste des Alpes-Maritimes n’a osé
désobéir.