Une maman et trois enfants à la rue ?
Le 3 mai cela fera un an que j’aie adressé mes premiers courriers concernant madame G. et ses trois enfants à Monsieur le sous-préfet et au Député – Maire.
Madame G. habite depuis neuf ans à Juan les Pins avec ses trois enfants âgés de dix ans pour les aînés et de six ans pour le plus jeune. Il y a un an, elle était en instance de divorce depuis, celui-ci est prononcé. Son mari était brutal. Madame G. a été hébergé par une association de femmes battues.
En un an, les militants du droit au logement ont obtenu par trois fois la suspension de la procédure d’expulsion !! Ils ont rédigé avec Madame G. la demande de logement social qui est enregistrée depuis.
Alors qu’il y a deux mille logements vacants à Antibes y compris dans le parc social que les députés, dont le maire d’Antibes, ont voté le droit au logement opposable, aucune proposition de logement social n’a été faite à Madame G.
Madame l’huissier indiquant à plusieurs reprises à Madame G. que ses enfants seront placés à la DDASS ! Madame l’huissier a son « côté » humain bien caché, il faut chercher…
Combien de publicité télé sur les femmes battues et les structures qui écoutent, qui accueillent… ? Combien de publicité du Conseil général dans les médias sur l’efficacité de ses services ?
Une femme et trois enfants dont le plus jeune est scolarisé à l’école Juan Gare, école qui compte deux logements vacants appartenant à la commune.
Une femme et trois enfants est-ce que cela compte dans cette société pour les décideurs ?