Entre Papon et Lucie Aubrac, Sarkozy a choisi
Mardi 20 mars dans une école parisienne des policiers en souricière embarquaient de force un grand-père sans papier. Devant les enfants apeurés, les parents d'élèves révoltés, la violence policière trouve son exutoire. Après avoir utilisé les Restos du coeur pour piéger les sans-papiers, le gouvernement transforme les écoles en piège, les enfants en appât et il souhaite faire des enseignants des collaborateurs !
Ces méthodes sont celles de tous les pouvoirs absolus. Elles rappellent les rafles des enfants juifs dans les écoles, elles rappellent les chasses à l'Algérien des années 60, ...
Sarkozy a choisi son exemple: plutôt Papon que Lucie Aubrac.
Abaisser les fonctionnaires de police, de l'éducation nationale ou autres, à être des serviteurs de cette politique abjecte, les obliger à appliquer une loi scélérate, rappelle les plus sombres époques de notre histoire.
Il n'y a plus que le pitoyable Arno Klarsfeld pour le nier.
Alors, oui, tous ensemble, résistons, rappelons nous ce que disait Lucie Aubrac.