Retour sur l’audience avec Jean Leonetti
Au cours de la rencontre avec le député – maire – président de la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis, nous lui avons exposé plusieurs points :
EMPLOI
Nous avons insisté de nouveau sur la mise en place d’un observatoire de l’emploi sur la CASA ou d’une cellule anticrise ouverte aux partenaires sociaux. Cette proposition avait déjà été faite par Cécile Dumas au cours du Conseil communautaire.
Nous avons souligné les licenciements massifs sur Sophia Antipolis, dans les boites d’intérimaires, le commerce et le bâtiment. Nous avons souligné la situation dangereuse des travailleurs indépendants.
Jean Leonetti nous a dit qu’il était ouvert à un travail en commun puis il a rappelé les mesures gouvernementales dont on peut douter de l’efficacité.
DROIT AU LOGEMENT
Pas d’accord. Nous avons repris des déclarations fausses par exemple sur le nombre de constructions de logements sociaux (en 2008 : 245 logements !), sur les dossiers en attente : 2 957 en avril 2009 dont 80% relèvent du PLAI.
Nous avons aussi rappelé notre opposition à la procédure inhumaine des expulsions locatives.
Le député-maire continue de défendre sa politique en précisant ce qu’il entend par urgence.
Sur les expulsions, on ne vit pas dans le même monde car pour lui il n’y a pas de problème il s’il y en a, ils sont réglés tranquillement !
Il persiste à dire qu’il n’y a pas de logements vacants pour répondre à l’urgence.
SANS-PAPIER
Là aussi désaccord, ce qui est normal entre des élus communistes et le vice-président du groupe UMP à l’Assemblée nationale !
Quand on évoque des cas bien précis de travailleurs sans papier qui vivent, travaillent, paient leurs impôts, il nous renvoie à la loi.
TRANSPORTS COLLECTIFS
Pour le réseau Envibus dont l’échéance du marché arrive à terme en fin d’année, quelles sont les intentions du président de la CASA ?
Jean Leonetti maintiendra la régie + un marché avec le privé. Il évoque rapidement le TCSP, le transport à la demande, etc…rien de neuf ! Ha si, pour le prochain marché la procédure est repoussée de six mois.
DECHETS
Nous sommes enfin d’accord, on ne brûlera pas plus à l’usine d’incinération des Semboules, surtout pas ce qui est en suspend avec la fermeture de la Glacière.
Au-delà du constat du désaccord, cette rencontre illustre bien comment des élus d’opposition doivent se comporter dans les luttes avec les salariés, les sans toit, les sans papier mais aussi portant des propositions élaborées collectivement.
Les élus communistes de « la gauche et l’écologie » continuent de tenir les deux bouts de leurs actions.
Nous avons été reçus Cécile Dumas, Denis La Spesa et moi-même alors que notre demande précisait que nous serions accompagnés d’une personne expulsée, d’un sans papier, d’un chauffeur de bus, d’un syndicaliste enseignant, le député –maire -président de la CASA a refusé cette composition.
EMPLOI
Nous avons insisté de nouveau sur la mise en place d’un observatoire de l’emploi sur la CASA ou d’une cellule anticrise ouverte aux partenaires sociaux. Cette proposition avait déjà été faite par Cécile Dumas au cours du Conseil communautaire.
Nous avons souligné les licenciements massifs sur Sophia Antipolis, dans les boites d’intérimaires, le commerce et le bâtiment. Nous avons souligné la situation dangereuse des travailleurs indépendants.
Jean Leonetti nous a dit qu’il était ouvert à un travail en commun puis il a rappelé les mesures gouvernementales dont on peut douter de l’efficacité.
DROIT AU LOGEMENT
Pas d’accord. Nous avons repris des déclarations fausses par exemple sur le nombre de constructions de logements sociaux (en 2008 : 245 logements !), sur les dossiers en attente : 2 957 en avril 2009 dont 80% relèvent du PLAI.
Nous avons aussi rappelé notre opposition à la procédure inhumaine des expulsions locatives.
Le député-maire continue de défendre sa politique en précisant ce qu’il entend par urgence.
Sur les expulsions, on ne vit pas dans le même monde car pour lui il n’y a pas de problème il s’il y en a, ils sont réglés tranquillement !
Il persiste à dire qu’il n’y a pas de logements vacants pour répondre à l’urgence.
SANS-PAPIER
Là aussi désaccord, ce qui est normal entre des élus communistes et le vice-président du groupe UMP à l’Assemblée nationale !
Quand on évoque des cas bien précis de travailleurs sans papier qui vivent, travaillent, paient leurs impôts, il nous renvoie à la loi.
TRANSPORTS COLLECTIFS
Pour le réseau Envibus dont l’échéance du marché arrive à terme en fin d’année, quelles sont les intentions du président de la CASA ?
Jean Leonetti maintiendra la régie + un marché avec le privé. Il évoque rapidement le TCSP, le transport à la demande, etc…rien de neuf ! Ha si, pour le prochain marché la procédure est repoussée de six mois.
DECHETS
Nous sommes enfin d’accord, on ne brûlera pas plus à l’usine d’incinération des Semboules, surtout pas ce qui est en suspend avec la fermeture de la Glacière.
Au-delà du constat du désaccord, cette rencontre illustre bien comment des élus d’opposition doivent se comporter dans les luttes avec les salariés, les sans toit, les sans papier mais aussi portant des propositions élaborées collectivement.
Les élus communistes de « la gauche et l’écologie » continuent de tenir les deux bouts de leurs actions.
Nous avons été reçus Cécile Dumas, Denis La Spesa et moi-même alors que notre demande précisait que nous serions accompagnés d’une personne expulsée, d’un sans papier, d’un chauffeur de bus, d’un syndicaliste enseignant, le député –maire -président de la CASA a refusé cette composition.