2e tour des cantonales
Malgré les consignes scandaleuses de l’UMP du « ni ni » ou bien carrément d’aller à la pèche, le parti de droite n’a pu empêcher la confirmation de sa défaite. Le parti de Sarkozy ne représente
que 17% des électeurs au niveau national !
L’UMP n’a jamais été aussi divisée entre ceux qui collent au Fn et ceux qui ont encore des valeurs républicaines.
Dans le département des Alpes-Maritimes, Ciotti et Estrosi sortent renforcés. Ce paradoxe, ils le doivent à la porosité entre UMP et Fn, entre une extrême droite et une droite extrême.
Aucun député ni sénateur UMP du département n’avait appelé à faire barrage au Fn.
Dans ce contexte, Jacques Victor qui a fait la différence sans compromission avec la droite et qui n’a pas bénéficié du désistement d’Europe-Ecologie, il doit sa réélection à sa capacité d’écoute
et de propositions.
Son élection et celle de Noël Albin au 1er tour, confortent le choix du Front de Gauche pour les communistes.
Les bons scores du 1er tour confortent également le choix du rassemblement de la gauche alternative.
Face à l’UMP-FN, il faut une gauche qui résiste, qui fait front.
Les petites combinaisons, les candidats sans étiquette ou ne respectant pas les accords comme Europe – Ecologie dans le canton de Jacques Victor, en auront été pour leurs frais !
La gauche des Alpes-Maritimes a besoin d’un vrai débat. Les différentes forces politiques, syndicales, associatives, doivent faire connaître leurs projets, c’est le moment du débat et de la
transparence.