L’Etat, la SNCF, RFF et l’usager…
Depuis quelques jours chacun et chacune se félicitent des bénéfices de la SNCF.
Exceptionnel, elle versera 130 millions d’€uro à l’Etat. Celui-ci peut dire merci aux cheminots dont le nombre a diminué de 20 000 en six ans, aux usagers qui subissent les suppressions de trains (137 000 en 2007 en région Provence Alpes Côte d’azur) et aux conseils régionaux qui financent totalement le fonctionnement des TER, l’achat des rames neuves, la rénovation des anciennes rames ainsi que les grands travaux ! Les régions financent aussi les réductions tarifaires, la rénovation des gares,etc.
Alors que l’Etat et RFF décident d’augmenter les péages ferroviaires (+ 80 % d’ici 2 015) ce sont encore vers les régions que la SNCF se tourne. RFF va encaisser ainsi 1 milliard d’€uro supplémentaire. Nous pourrions penser qu’ainsi RFF va commencer à réduire sa dette (27 milliards d’€uro) et bien non ! C’est 1 milliard de moins qui lui sera octroyé dans sa dotation de l’Etat.
Voila comment le gouvernement, par un jeu de vases communicants, taxe les régions, les contribuables et les usagers.
Dans le même temps la SNCF, qui ne sert dans cette affaire que de relais entre régions, RFF et Etat, voudrait bien aussi sa part de gâteau. Elle va donc augmenter fortement le prix des billets.
Ainsi alors que le grenelle de l’environnement a donné cours à des assauts de bonnes intentions, de déclarations écologistes enflammées, en réalité l’Etat (le gouvernement) la SNCF et RFF préparent une augmentation importante du coût des déplacements ferroviaires ! Libres aux conseils régionaux de prendre en charge la différence et, de fait, de basculer sur les contribuables à travers l’impôt.
Machiavélique n’est-ce pas ?
Mais ce n’est pas tout. Les usagers et les contribuables vont financer aussi le développement à l’étranger de la SNCF.
Ainsi quand les directives européennes sur la privatisation du rail seront effectives, il n’y aura plus qu’à passer à la cueillette pour les grands groupes privés parce que le service public aura été vidé de sa substance.
Face à ce développement, le rassemblement des usagers, des cheminots, des élus, des citoyens peut faire front. Pour cela il doit être collectif et un véritable travail de coordination doit immédiatement se mettre en place. Il en va de la pérennité du service public ferroviaire.
Exceptionnel, elle versera 130 millions d’€uro à l’Etat. Celui-ci peut dire merci aux cheminots dont le nombre a diminué de 20 000 en six ans, aux usagers qui subissent les suppressions de trains (137 000 en 2007 en région Provence Alpes Côte d’azur) et aux conseils régionaux qui financent totalement le fonctionnement des TER, l’achat des rames neuves, la rénovation des anciennes rames ainsi que les grands travaux ! Les régions financent aussi les réductions tarifaires, la rénovation des gares,etc.
Alors que l’Etat et RFF décident d’augmenter les péages ferroviaires (+ 80 % d’ici 2 015) ce sont encore vers les régions que la SNCF se tourne. RFF va encaisser ainsi 1 milliard d’€uro supplémentaire. Nous pourrions penser qu’ainsi RFF va commencer à réduire sa dette (27 milliards d’€uro) et bien non ! C’est 1 milliard de moins qui lui sera octroyé dans sa dotation de l’Etat.
Voila comment le gouvernement, par un jeu de vases communicants, taxe les régions, les contribuables et les usagers.
Dans le même temps la SNCF, qui ne sert dans cette affaire que de relais entre régions, RFF et Etat, voudrait bien aussi sa part de gâteau. Elle va donc augmenter fortement le prix des billets.
Ainsi alors que le grenelle de l’environnement a donné cours à des assauts de bonnes intentions, de déclarations écologistes enflammées, en réalité l’Etat (le gouvernement) la SNCF et RFF préparent une augmentation importante du coût des déplacements ferroviaires ! Libres aux conseils régionaux de prendre en charge la différence et, de fait, de basculer sur les contribuables à travers l’impôt.
Machiavélique n’est-ce pas ?
Mais ce n’est pas tout. Les usagers et les contribuables vont financer aussi le développement à l’étranger de la SNCF.
Ainsi quand les directives européennes sur la privatisation du rail seront effectives, il n’y aura plus qu’à passer à la cueillette pour les grands groupes privés parce que le service public aura été vidé de sa substance.
Face à ce développement, le rassemblement des usagers, des cheminots, des élus, des citoyens peut faire front. Pour cela il doit être collectif et un véritable travail de coordination doit immédiatement se mettre en place. Il en va de la pérennité du service public ferroviaire.