Des procureurs au service du patronat
Depuis l'arrivée du PS au pouvoir, une nette détérioration du rapport de force judiciaire au détriment des défenseurs des salariés est avérée, cela aux prud'hommes mais aussi au pénal.
Le cas de Bernard FARRET, le procureur qui a requis contre les 8 de Goodyear n'est donc pas isolé. Il a déjà requis des peines acadabrantesques contre les militants de la Confédération paysanne pour la ferme des mille vaches, il est habitué à classer sans suite des plaintes qui visent des patrons y compris des délits d'entraves commis par la Direction de Gooodyear !
C'est le même Bernard FARRET qui avait requis vingt ans de prison contre Omar Raddad.
Pour découvrir ses autres exploits dans sa carrière, il suffit de taper son nom sur Google…
Alors que la plainte des cadres de Goodyear avait été retirée, c'est le procureur de la République qui a maintenu les poursuites. Le procureur est le représentant du ministère public.
La criminalisation de l'action syndicale, politique ou associative est une volonté du pouvoir. Encore faut-il apprécier le tri qui se fait entre les membres de la FNSEA qui bénéficient eux de beaucoup de bienveillance ou les patrons qui séquestrent ou même les taxis qui cassent et brûlent sur le périphérique et sont reçus dans le même temps par Valls !
La justice de classe est à l’œuvre pour casser celles et ceux qui résistent, qui contestent, qui ne rentrent pas dans le moule du patronat et pour faire cette besogne les affidés sont en place.