Les cent jours, la suite...
Lundi 14,
départ d Antibes à 6h pour la plénière du Conseil régional à Marseille. Depuis le début du mandat j'ai effectué 125 000 km sur les routes de la région mais aussi quelques milliers sur les rails de la sncf et des Chemins de fer de la Provence. Imaginons ce que cela peut représenter en 23 ans de mandat! Ceci dit 1ere réunion en arrivant à 9h avec le groupe FDG pour caler les interventions puis nous rejoignons la réunion de la majorité (PS EELV FDG) à 9h30 et après un bref échange nous allons siéger. La droite et le FN sont représentés mais il y a de nombreux absents. Comment peut on rester élu alors que depuis des mois ils ne siègent plus dans aucune instance, des mois et même des années pour certains. La séance exceptionnelle concernant les réfugiés ne réserve aucune surprise : des fachos dans leur rôle jusqu'à la caricature, une droite divisée qui va s'abstenir, un PS qui défend mollement le gouvernement, le président du CR qui semble avoir déjà tourné la page, quant au FDG vous avez pu lire nos interventions en début de semaine.
Je ne pourrais pas assister au CA du lycée Audiberti prévu le même jour mais je rencontrerai le proviseur mardi 22.
Mardi 15
Journée à Vallauris où le moins que l'on puisse dire c'est que la ville est toujours plongée dans la crise. Après Gumiel, c'est Salucki qui obéissant aux dogmes libéraux laisse sa commune dépérir. Le matin nous sommes avec les gaents des Impôts qui refusent la fermeture du centre de Vallauris et l'obligation pour les habitants de la cité des potiers (il n'y en a plus beaucoup) d'aller au Cannet pour leurs formalités. CGT Sud FO, les syndicats qui refusent le déclin de la République sont présents et la pétition est signée. Le soir nous retournons dans les cités HLM de Côte d'Azur Habitat San Sebastian et du Soleil qui sont dans un état scandaleux et déplorable. Mme Estrosi Sassone, Mme Salucki et Mme Blazy n'en ont cure, elles ne vivent pas là!
Mercredi 16
J'accompagne Jean Marc Coppola dans la visite au lycée J.Dolle, rencontre avec Madame la proviseur puis les agents régionaux des lycées puis les enseignants et de nouveau Mme la proviseur. Tout est mis sur la table y compris les manquements de l'AREA pourtant nous avions pris soin de visiter le lycée avec Ladislas Polski, président de l'AREA qui a pris des engagements. Heureusement nous avons une belle communauté scolaire dans ce lycée. Nous profitons de la pause méridienne pour rencontrer les syndicalistes cheminots CGT avec qui nous échangeons sur la situation de la société nationale et du futur renouvellement de la convention entre la Région et la SNCF. Cette journée se termine au lycée Léonard de Vinci pour une visite complète de l'établissement aux côtés du proviseur et de son équipe de direction.
Jeudi 17
Le décès de notre camarade Emile Gente bouleverse de nombreux Antibois. Vous avez pu lire les belles pages de Nice Matin. Quant à ceux qui, comme moi, l'ont connu de près c'est un pan entier de notre histoire qui se ferme. A nous d'écrire la suite. ?.
Mais la vie et ses misères ne s'arrêtent pas , encore des expulsions locatives à Antibes, encore des femmes, des enfants et meme un nourisson (4 mois) à la rue. Il paraît que c'est l'accueil des réfugiés qui devrait nous empêcher toute fraternité avec les hommes et les femmes qui survivent depuis des années dans notre pays, dans cette ville. Ici à Antibes ce n'est pas parce qu'on aide les réfugiés que l'on ne peut aider les 16% de pauvres, c'est ni les uns ni les autres !
Toute la semaine, les articles de l'Humanité ont montré le vrai visage de Sophia Antipolis, zone de non droit.