49.3 un gouvernement à la botte

Avec le projet Macron, les choses sont claires, sur le fond, sur le contenu et maintenant sur la méthode.: à la grecque !

On avait Hollandreou, avec Valls on a Jules Moch, ce ministre de l'Intérieur qui a mobilisé 60 000 CRS pour briser la grève de 15 000 mineurs.

La dérive libérale de ce gouvernement arrive à son terme en entraînant le Pasok, pardon le PS, dans son sillage.

Que reste-t-il des idéaux de la gauche, des valeurs socialistes, quand un 1er ministre tient le discours de Valls ? Quand Macron, ministre des banquiers, craint le vote de ses propres camarades et en arrive à les insulter ?

Pour ces gens-là les seules choses qui comptent sont les actionnaires (les gros), les patrons (les grands), le Medef que Valls aime !

Je plains les socialistes sincères, celles et ceux qui croient encore que ce parti peut "changer la vie". En réalité, sa direction a été captée par des politiciens libéraux issus de la même caste, des mêmes écoles, du même sérail, coulés dans le même moule du fric et du profit. Ils n'ont rien à faire des salariés, des chômeurs, des sans-dents.

J'attends avec impatience qu'ils nous sortent le laïus habituel sur la gauche radicale qui fait le jeu du FN ! Avec la mise au rencart de la démocratie et du parlement, ces gens-là viennent de casser les dernières illusions qui pouvaient encore exister sur leur comportement, sur leurs attachements à la gauche, celle des Jaurès, de la Résistance, de 68 !

Il est grand temps de "rallumer les étoiles" comme le dit Guillaume Apollinaire, de construire réellement une alternative à gauche, de gauche.

L'exemple de Syrisa doit nous inspirer, du Front de Gauche aux socialistes intègres en passant par les écologistes, c'est possible, c'est urgent. Cela passe aussi par l'engagement de chacune et chacun !