Jean-Pierre Gonzalez, la justice qui va piano !
Personne ne peut douter de la distance qui me sépare de l’ancien 1er adjoint au maire d’Antibes. Nous sommes aux antipodes politique et humaine. Ce préalable me semble important afin que ce papier soit bien compris. Ce n’est ni un billet amical ni un quelconque rapprochement.
30 mois que Jean-Pierre Gonzalez a été jeté en pâture aux médias et à la vindicte, garde-à-vue, caution, proches interpelés ainsi que certains fonctionnaires montrés du doigt. L’emballement médiatique, les réactions des citoyens lambda, les rumeurs et les erreurs puis, plus rien.
Obligé de démissionner de son poste de 1er adjoint alors que le principe de présomption d’innocence pouvait s’appliquer comme pour les Balkani ou les Guérini. Et tout cela à cause ou grâce à des lettres anonymes.
Voilà une justice d’abord expéditive puis lente, très lente.
y-aura-t-il un procès ? Y-aura-t-il un non-lieu et dans ce cas quelques excuses ?
Est-ce que cette lenteur est voulue, comme une méthode, ou le dossier a-t-il été mis de côté ? Oublié ?
Il faut lire les ouvrages d’Éric de Montgolfier qui décrit les dysfonctionnements de ce qui devrait être un grand service public de la justice.
Comme la plupart des « amis » politiques de Jean-Pierre Gonzalez l’évitent soigneusement, c’est comme s’il n’avait jamais été 1er adjoint de la Ville d’Antibes en charge de l’urbanisme, du port Vauban mais aussi du tourisme, etc.
Du coup, c’est moi qui suis très éloigné politiquement qui pose cette question de bon sens, la justice a-t-elle fait son travail ?