La gauche et les sénatoriales…
L’annonce de la candidature de la liste « Pour garantir l’existence des communes, la démocratie et les services publics » a suscité un bel engouement. Au-delà de notre positionnement dans un département où la droite est hégémonique, notre volonté de faire face à l’extrême droite a été bien accueillie. Pour nous, toutes les voix ne sont pas bonnes à prendre et nous pointons le danger pour la démocratie et pour les citoyens de la présence d’élus FN.
Notre appel à défendre l’existence des communes, des départements et des services publics a été aussi entendu.
Enfin, ma réponse à certains journalistes qui nous demandent si nous n’avons pas peur de faire perdre des voix au PS a été aussi appréciée. « Le PS perd des voix à cause de la politique libérale qu’il impose à notre pays. La catastrophe sociale (5 400 000 chômeurs), économique et écologique est le résultat de la politique d’Hollande qui obéit au Medef. La trahison qui est ressentie jusque dans les rangs du PS n’est pas de notre fait ! »
Heureusement que notre liste sera présente. Elle permettra ainsi aux grands électeurs de gauche de voter pour leurs idées.
Enfin, sur la « réforme » territoriale que personne ne défend et même que certaines comme Mme Estrosi-Sassone (tête de liste de l’UMP imposée par le métropolitain) dénoncent, voici une mise au point : Fort d’une majorité de gauche au Sénat, croyant que les sénateurs socialistes et écologistes qui avaient combattu la réforme territoriale de Sarkozy allaient voter son abrogation, les sénateurs Front de Gauche ont proposé l’abrogation de la loi de 2010 ce qui était un préalable pour initier une loi qui s’inscrive à gauche ! Eh bien, seuls les vingt sénateurs Front de Gauche ont voté l’abrogation. Les cinq sénateurs des Alpes-Maritimes ont voté contre y compris Marc Daunis ! Elle est où la différence ?