Hollande et Valls sont sur un radeau…

Publié le par Gérard PIEL

Décidemment, ils ne nous auront rien épargné ! Dans quel bourbier ils enfoncent notre pays ? Hollande, Valls et ce qui reste de leur cohorte sociale-libérale aux ordres du Medef. Deux ministres proposent une autre politique tout en prenant des gants, en enveloppant leurs discours de la fameuse solidarité gouvernementale mais cela n’a pas été suffisant, exit Montebourg et Hamon (et Filipetti…) le roi et son valet ont décidé en pleine crise sociale, en pleine débâcle économique, ils jouent les petits-bras politiques plutôt que de répondre au débat ouvert par « leurs camarades ». Exit le gouvernement et ses ministres, démissionnés, évincés, dispersés…

Pas une seule tête ne doit dépasser du dogme libéral.

Malgré les sondages catastrophiques, Hollande et Valls ont choisi de continuer leur triste besogne et même d’accélérer à l’instigation de Gattaz. Mais elles sont où les 60 propositions du discours du Bourget, là où Hollande avait désigné son ennemi « la finance » ?

Certains y ont cru d’autres non mais il fallait débarrasser le pays de la bande à Sarkozy.

Quel gâchis ! Quelle désolation démocratique ! Comment peuvent-ils continuer à gérer le pays en petit clan, entre eux, même les militants socialistes, même Montebourg, même Hamon n’en veulent plus.

Sans être dupe des ambitions des uns et des autres, force est de constater que le PS s’effiloche, un parti à la dérive alors qu’il avait tous les pouvoirs, à cause des choix politiques de quelques dirigeants qui ont trahi, jusqu’à quand le semblant d’unité va perdurer ?

C’est à ce moment-là que nous avons besoin d’un Front de Gauche rassemblé, actif, pouvant parler, construire avec toutes celles et tous ceux qui agissent et réfléchissent à gauche ! Sans exclusivité ! Ce n’est pas une question de boutique « Fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat.. » disait Aragon. Eh bien oui, je crois qu’il y a assez de femmes et d’hommes de gauche dans ce pays pour construire une alternative à ce désastre social, démocratique, économique, écologique… Alors, au travail….

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