Jean Leonetti et le mouvement social
Tout en reconnaissant « la lourde défaite » de la droite aux élections régionales, Jean Leonetti commente la journée d’action des syndicats d’hier « on ne peut que reconnaître que la
mobilisation du mouvement social n’a rien d’historique ». Si j’osais je dirai qu’est-ce qu’il en sait ? Que connaît-il du mouvement social ? Le vice-président du groupe UMP à l’Assemblée
nationale – député – maire d’Antibes – président de la CASA – président du SYMISA – président de la Fédération hospitalière de France….
Que connaît-il des inquiétudes des hommes, des femmes et des enfants qui vivent dans la précarité, dans la misère, qui sont menacés d’expulsions locatives, qui vont de ravitailler au Resto du cœur
?
Comment peut-il parler de justice, lui qui a voté le bouclier fiscal, qui a augmenté fortement les impôts locaux des plus pauvres, qui vote à l’Assemblée nationale toutes les lois rétrogrades
socialement ou antidémocratiques ?
Comment peut-il parler de la « pénibilité du travail » ? Est-ce moins pénible d’être caissière à carrefour ou enseignant, chauffeur poids lourd ou sur les chantiers ?
Comme toutes celles et tous ceux qui parlent de la pénibilité du travail, Jean Leonetti voit cela de loin ou dans les médias.
Qu’il jette un coup d’œil quand il passe à l’hôpital, il constatera le stress des agents quels qu’ils soient !
Publié le 24/03/2010 à 10h43 dans Antibes-CASA