Copé, Fillon : la guerre picrocholine
Certains s’en réjouissent « tu as vu ce qu’ils se mettent » « ils sont foutus »…
Peut-être que la décomposition de l’UMP a atteint un tel point de non retour qu’effectivement la droite sous cette forme ressemble plus à une dépouille en décomposition qu’au parti ultra majoritaire du président.
Mais la nature ayant horreur du vide, certains des caciques du parti au pouvoir envisagent de créer un pôle majoritaire dont le point d’ancrage ne serait autre que le Fn.
Comme en Italie, le MSI, celui-ci pourrait changer de nom et ainsi acquérir à peu de frais une respectabilité républicaine. Avec cela, les dirigeants de l’extrême droite gagneraient sur tous les tableaux, sans renier leur idéologie raciste et xénophobe, en continuant d’asséner comme des certitudes leur soi disantes vérités toutes faites dignes du café du commerce. Ils deviendraient fréquentables. Lionel Luca ou Thierry Mariani sont, par exemple, dans cette logique extrémiste.
Il est vrai qu’ils profitent du silence des soit disant démocrates, radicaux… de l’UMP. Que dit Jean Leonetti ?
Ceux qui agitent le schisme avec Borloo comme chef de rébellion centriste, participent pour l’instant à affaiblir l’UMP actuelle ou plutôt affaiblir Sarkozy et ce qui reste de sa bande.
La responsabilité de la gauche n’est pas de faire le choix d’un sauveur suprème, fut-il fourni par le FMI mais de construire un projet, des propositions qui tranchent avec les dix années de
catastrophes démocratique, sociale, économique et écologique que nous venons de subir.
Le Front de Gauche y participe avec le programme partagé. Le PS va présenter son projet le 5 avril. En aucun cas, nous ne devons être à la marge, dans l’accompagnement, le rafistolage.
- 6e République,
- Abrogation des lois : réforme territoriale, fiscales, répressives
- réappropriation collective : eau, énergie, transport
- réhabilitation et rénovation des services publics
- droit au logement pour tous...
Chacun et chacune peut participer, peut apporter sa pierre…Alors Copé, Fillon et les autres rejoindrons les poubelles de l’histoire et nous refermerons une des pires périodes de la France.