En direct du Parlement Européen : Crise alimentaire : "un tsunami humanitaire" en perspective
La hausse des prix des produits alimentaires et les pénuries alimentaires sont un problème mondial, qui affectent en particulier les pays en voie de développement. Durant un débat entre les
députés, la Commission et le Conseil au Parlement européen aujourd'hui, la Vice-présidente du PE Luisa Morgantini (GUE/NGL, Italie) a insisté sur le fait que l'UE "ne peut permettre aux lois du
marché et à la spéculation de déterminer les ressources alimentaires".
Pour la crise alimentaire actuelle, la députée italienne a pointé du doigt non seulement la production du biocarburant ou le changement climatique mais aussi la mondialisation, qui a logé les richesses mondiales dans les mains de quelques uns et des multinationales, "qui ont construit un monde basé sur l'inégalité".
Louisa Morgantini a demandé un moratoire de cinq ans pour la production de biocarburants, plus d'investissements dans l'agriculture et la production alimentaire dans les pays en voie de développement et une enquête sur les subsides européens et les politiques "qui détruisent activement les productions". Elle a également mis en garde contre les OGM "qui promettent de sauver le monde de la faim mais qui sont dangereux et éphémères."
Le député grec du GUE/NGL Dimitrios Papadimoulis a parlé d'un "tsunami humanitaire" qui est en train de balayer 40 pays et menace les vies de 100 millions d'êtres humains. S'adressant à la Commission et au Conseil, il a déclaré: "Vous devez faire plus que de citer des faits. Vous devez coordonner et agir au niveau européen, impliquer les Nations Unies, améliorer les politiques agricoles et de biocarburants et arrêter de donner des conseils alors que la situation est dominée par une spéculation sans limites."
Pour Diamanto Manolakou (GUE/NGL, Grèce), les révoltes récentes suite aux pénuries alimentaires "d'Afrique au Moyen-Orient et de l'Asie du sud est à l'Amérique latine" n'ont qu'un seul slogan: "Nous avons faim!". Elle a dénoncé "l'oppression violente" face à ces manifestations dans lesquelles des personnes y compris des enfants ont été tués, blessés et des centaines arrêtés. Elle a prévenu que cette violence ne provient pas seulement des pénuries alimentaires ou de la hausse des prix de l'essence, "c'est une réaction populaire face à la barbarie capitaliste".
Pour la crise alimentaire actuelle, la députée italienne a pointé du doigt non seulement la production du biocarburant ou le changement climatique mais aussi la mondialisation, qui a logé les richesses mondiales dans les mains de quelques uns et des multinationales, "qui ont construit un monde basé sur l'inégalité".
Louisa Morgantini a demandé un moratoire de cinq ans pour la production de biocarburants, plus d'investissements dans l'agriculture et la production alimentaire dans les pays en voie de développement et une enquête sur les subsides européens et les politiques "qui détruisent activement les productions". Elle a également mis en garde contre les OGM "qui promettent de sauver le monde de la faim mais qui sont dangereux et éphémères."
Le député grec du GUE/NGL Dimitrios Papadimoulis a parlé d'un "tsunami humanitaire" qui est en train de balayer 40 pays et menace les vies de 100 millions d'êtres humains. S'adressant à la Commission et au Conseil, il a déclaré: "Vous devez faire plus que de citer des faits. Vous devez coordonner et agir au niveau européen, impliquer les Nations Unies, améliorer les politiques agricoles et de biocarburants et arrêter de donner des conseils alors que la situation est dominée par une spéculation sans limites."
Pour Diamanto Manolakou (GUE/NGL, Grèce), les révoltes récentes suite aux pénuries alimentaires "d'Afrique au Moyen-Orient et de l'Asie du sud est à l'Amérique latine" n'ont qu'un seul slogan: "Nous avons faim!". Elle a dénoncé "l'oppression violente" face à ces manifestations dans lesquelles des personnes y compris des enfants ont été tués, blessés et des centaines arrêtés. Elle a prévenu que cette violence ne provient pas seulement des pénuries alimentaires ou de la hausse des prix de l'essence, "c'est une réaction populaire face à la barbarie capitaliste".