Retraites et régimes spéciaux

Publié le par Gérard PIEL

Ce que vous ne lirez pas dans la presse gouvernementale :

 
Ce qui attend tous les salariés

v     en 2012 c’est 41 ans de cotisations

v     en 2020 c’est 42 ans de cotisations

Est-ce cela que les salariés souhaitent ?

 

Les taux de cotisation retraite :

v     Dans le secteur privé : 26,05%

v     à la SNCF : 41,96%

v     à EDF : 46,23%

En clair, ce sont les cheminots et les agents d’EDF qui se paient leurs « avantages » par un taux de cotisation plus élevé.

La décote

Un salarié qui n’attend pas le nombre d’annuités exigé pour une retraite à taux plein voit appliquer un coefficient de réduction de pension (1,25% par trimestre manquant, 5% par an).

Pour bénéficier du taux plein garantie, il faut partir à 65 ans.

La conjonction entre passage à 40 ans et décote fera perdre environ 20% de pouvoir d’achat des pensions en 15 ans.

Mais pendant ce temps là, certains revenus sont toujours exonérés de cotisations sociales : les stock-options : 3 milliards d’€uros. La participation, l’épargne entreprise : 5,2 milliards d’€uros, les exonérations de cotisations patronales sur les salaires : 25 milliards d’€uros.

Voilà ce qui est indécent !

 Un retraité qui n’a pas peur du lendemain : Antoine Zacharias ex-pdg de Vinci : 2,2 millions d’€uros + 173 millions d’€uros  de stock-options !

 Voila quelques éléments qui démontrent que les nantis ne sont pas ceux que la presse gouvernementale et en particulier les chaînes de télévision « dénoncent » chaque soir.

 Les cheminots, les agents d’EDF – GDF et demain les fonctionnaires sont en lutte car ils refusent l’inacceptable. Dans le privé la situation sociale est aussi dégradée : salaires de misère, précarité, conditions de travail insupportable.

C’est bien dans les luttes communes, dans le « tous ensemble » que se trouve la mise en échec de Sarkozy et de ses affidés.

Commenter cet article