Communiqué du MNLE 06 concernant la zone commerciale des Clausonnes
Le projet de zone commerciale des Clausonnes a été approuvé par le commissaire enquêteur, faisant fi d’une pétition qui a rassemblé 4 200 signatures et des avis négatifs déposés en mairie largement majoritaires. Pourtant les inquiétudes que nous avions émises au cours de l’enquête sont toujours d’actualité.
Ce projet est dangereux car il ne prend pas en compte les risques d’inondations qu’il pourrait aggravé pour les riverains de la Brague et de la Valmasque, en aval des Clausonnes, Biot et Antibes.
Comment peut-on penser que l’imperméabilisation de 100 000 mètres carrés supplémentaires le long de la Valmasque n’aurait aucun impact ?
A ce sujet, le rapport d’enquête évoque « le fameux porté à connaissance » qui devrait répondre aux remarques du préfet en date du 22 avril 2016, aucune publication de ce document dans le rapport. Pourquoi ? Existe-t-il ?
C’est la question que je pose dans un courrier à monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes concernant ce projet et la prise en compte ou non de la catastrophe du 3 octobre 2015.
Par contre, le rapport prend acte de l’absence de PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondations) sur la commune de Valbonne. Cela n’émeut pas le commissaire enquêteur qui fait un vœu que la CASA réalise ce PPRI en 2016, chiche ! Je rappelle que les PPRI ont été institués par une loi du 22 juillet 1987, près de trente ans !
Concernant le trafic routier, aucune réponse sur le goulet d’étranglement du pont sous l’autoroute qui ne sera pas élargi.
Les prévisions de création d’emplois varient selon les chapitres de 1 000 à 1 400 emplois mais rien sur les suppressions d’emplois et les fermetures de commerces de proximité en particulier dans le moyen pays.
Rien sur l’hérésie du lac artificiel rempli d’eau potable !
Toujours rien sur la gestion des remblais et des gravats du chantier.
Sur tous ces sujets, le MNLE invite les citoyens à prendre connaissance du rapport d’enquête et des conclusions.
Les pages consacrées à l’étique environnementale et au chantier vert sont des exemples concrets de langue de bois administrative.