Rassembler la gauche
C'est urgent et c'est une obligation.
Soyons clair, ni Hollande ni Valls ni les ministres de ce gouvernement libéral ne sont concernés. Comment considérer de gauche ce pouvoir qui, depuis l'élection de Hollande, n'a de cesse que de casser toutes références de progrès social, d'économie partagée, de démocratie citoyenne et d'écologie ?
Ces gens-là et ceux qui les soutiennent y compris au PS ont galvaudé le mot « gauche » entraînés qu'ils sont pour la droitisation de la société.
Urgent de redonner espoir, de créer une base commune partagée par celles et ceux qui ne renoncent pas et qui refusent le non-choix préétabli de l'élection présidentielle avec les Le Pen, Sarkozy et Hollande. L'élection présidentielle, appareil vicié de la 5e République qui permet d'élire tous les cinq ans une petite main du Medef avec pour les électeurs de gauche l'épreuve du 2nd tour.
D'où l’obligation de proposer une réponse commune.
N'oublions pas la catastrophe des « collectifs antilibéraux ». Les primaires peuvent être l'instrument de ce rassemblement. Pour cela, elles doivent se préparer dans la clarté et la transparence. Affirmons qu'elles ne seront pas polluées par les libéraux. Il n'est pas question que Hollande se mêle de près ou de loin à cette construction. Il faut donc une clarification rapide des « frondeurs » et autres socialistes restés à gauche, ne pas rester dans un entre-deux ou ménager la chèvre et le chou.
Comment imaginer que les initiateurs de la démolition du Code du travail pourraient participer à cette élaboration ?
C'est donc bien à un effort de transparence que doit servir le moment présent et les communistes doivent en être les porteurs. Ne laissons pas penser que l'on s’accommoderait d'un flou artistique mortifère.