Inondations, le silence d'Escota – Vinci
Passé le temps de la compassion, de la solidarité concrète, il est temps de poser les questions des responsabilités. D'ailleurs certains n'ont pas attendu pour pointer du doigt les logements sociaux, ils se sont déconsidérés par leur pratique politicienne.
Pourquoi les élus décideurs des grandes villes ne mettent pas en place une commission d'enquête ouverte à des techniciens, des spécialistes mais aussi des citoyens ?
Va-t-ton faire comme si rien ne s'était passé ? Le temps effaçant les blessures jusqu'à la prochaine catastrophe ?
Les milliers de mètres carrés de surfaces commerciales prévus à Sophia-Antipolis (zones des Clausonnes et du Fugueiret) vont-ils sortir de terre et aggraver les risques dits « naturels » ?
Va-t-on enfin poser la question de la responsabilité de l'autoroute ?
Et bien moi je la pose et j'attends des réponses précises :
- Sur l'absence de bassin de rétention du méga-échangeur autoroutier d'Antibes.
- Sur la non prise en compte du franchissement de l'autoroute par la Brague.
Quand on regarde ce qui s'est passé la nuit du 30 octobre on ne peut que poser les questions.
L'absence de bassin de rétention au niveau de l'échangeur autoroutier en plein bassin versant de la Brague a occasionné des dégâts importants sous la CD35 qui est elle même sous l'échangeur. Les affluents de la Valmasque, elle même affluent de la Brague, ont provoqué des embâcles sur tout leur parcours provoquant plusieurs vagues successives. Il suffit de descendre le lit de la Valmasque pour le constater.
Quant aux buses canalisant la Brague sous l'autoroute, elles ont d'abord freiné le flux du fleuve provoquant les inondations en amont puis, quand l'autoroute a été submergée cela a donné la vague qui a emporté les campings et tous les riverains en aval.
Il est étonnant que sur ces deux faits précis personne ne questionne Vinci. Je vais donc demander à Monsieur le Préfet es Alpes-Maritimes de le faire rapidement et je ne manquerais pas de publier sa réponse et celle de Vinci.