Lettre ouverte à Christian Estrosi

Cher Christian Estrosi,

Une nouvelle fois vous avez commis une énormité qui, si elle n’était pas aussi grave, prêterait à sourire. Votre irresponsabilité n’a d’égale que votre ego surdimensionné, toujours prêt à déblatérer, à affirmer, à l’ouvrir mais là, vous y allez fort.

Il y aurait, je vous cite, « des terroristes infiltrés parmi les migrants. Les services de renseignements ne cessent de nous alerter là-dessus. » Je ne savais pas que les services de renseignements informaient le député-maire de Nice de faits aussi graves ! J’ose espérer qu’ils informent aussi le gouvernement et les services concernés de l’état.

Mais puisque vous disposez d’informations de premières mains, rendez-les publiques, faites le buzz !

Décidemment, une campagne électorale se profile et, de nouveau, vous vous laissez aller à la facilité, à piailler telle une poule dans un poulailler.

Non, tout n’est pas permis même quand on est en campagne, que des médias complaisants reprennent vos saillis sans même vérifier le début du commencement d’une preuve laisse mal augurer du rôle qu’ils vont jouer mais que vous preniez les citoyens pour des demeurés démontre bien dans quelle considération vous les tenez.

J’attends avec impatience la prochaine bêtise, vous voyez que je reste poli, que vous allez sortir. Vos amis politiques vous ont affublé d’un surnom « Chris de Nice » pour une fois, ils ont vu juste !

Vous remerciant par avance de votre attention et des précisions qui vous ne manquerez pas de m’adresser.

Cordialement,