Plus jamais ça

Publié le par Gérard PIEL


Nous étions une poignée dont sept élus, Cécile Dumas et moi-même seuls pour l’opposition, à nous réunir hier matin au cimetière de Rabiac devant la stèle élevée en l’honneur de « ceux des camps qui n’en sont pas revenus ». Le ciel était gris comme les âmes.

Notre camarade Emile Gente était au centre de toutes les attentions. Il disait, de nouveau, avec ses mots l’horreur mais aussi la solidarité là-bas à Buchenwald.

Un peu plus tard, sur la place des Martyrs de la Résistance où quelques élus nous avaient rejoint, son discours avait des accents actuels, il résonnait contemporain.

Ce dernier dimanche d’avril, Journée nationale de la Déportation, n’est pas une cérémonie de plus à expédier vite fait, elle doit être au contraire l’occasion de dire et de redire que la bête immonde est toujours féconde, que les nazis ont malheureusement des descendants racistes, xénophobes, même si les médiacrates tentent de les dédiaboliser.

Emile Gente vient d’écrire ses mémoires. Ce livre essentiel pour celles et ceux qui conjuguent luttes et résistances au présent, sera en vente dans quelques jours, Emile le dédicacera…
 
    

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